Spondylolisthésis (mon dieu que c'est con)
Jack Ryan est un brillant étudiant américain qui prépare son doctorat en finance dans une fac anglaise lorsque ont lieu les attentats du 11/09. Résolument patriote il quitte ses études au 2/3 et s'engage chez les marines. Lors d'une mission en Afghanistan son hélicoptère se crashe pour avoir manger une rocket. Il se réveille à l'hôpital militaire le visage bouffi et brulé, le dos en miette et avec un spondylolisthésis. Ah le spondylolisthésis... Le toubib nous le fait bien comprendre, seul un être supérieur pourrait éventuellement remarcher un jour. Stupéfaction donc lorsque Ryan galope, telle un gazelle, dans les rues de Moscou et de Manhattan. Sa ténacité lors de sa rééducation et ses brillants états de service tapent dans l’œil d'un capitaine Marines de la CIA (évidemment c'est cette enclume de Costner) qui le somme de terminer son doctorat (plus de 3 ans après avoir lâcher sa thèse, le mec la reprend et la termine, naarmaaal) et d'intégrer la CIA comme analyste financier à Wall Street (c'est pour sauver la nation mon garçon). Les russes sont de retour! Après quinze annéee de domination arabo-musulmane (- Arabo? "Musulmane.."), ils font leur comeback à la tête de la pègre internationale. Leurs intentions sont aussi mauvaises que le jeu de Branagh, leur dessein l'éradication pure et simple du king-dollar et avec, de la suprématie américaine. Mais Ryan est là, avec sa toubib de copine et son abruti de supérieur (évidemment cette enclume de Costner). A eux trois ils vont déjouer le plan diabolique du non moins diabolique kremlin et ainsi sauver la nation.
Un film qui sent bon le samedi soir, la pizza, la bière, la merde (le film d'action pourri des années 90 quoi) mais tellement con et premier degré qu'on le regarde avec plaisir. La note ne reflète pas la qualité du film mais celle du moment passé.