Knoxville est retardé. Mais pas trop...
Comment peut-on accepter de faire une comédie américaine avec ce type de synopsis ? Etant donné les antécédents des acteurs, on ne pouvait qu'avoir peur de ce film...
En effet, une comédie sur un imposteur handicapé, ça aurait pu être moqueur et très drôle, mais détestable ou abruti de mièvrerie. Heureusement, The Ringer n'est aucun des deux. Le film est très intelligent, faisant découvrir très vite Johnny Knoxville comme un imposteur par les autres sportifs. S'ensuivent donc une série de gags jamais moqueurs mais toujours à la limite du politiquement correct, avec par exemple, certains handicapés du film qui annoncent qu'ils abusent des fois de leur maladie pour obtenir ce qu'ils veulent. C'est drôle, inattendu aux USA... Alors évidemment, la love story avec Katherine Heigl (qui, avant sa starification dans Grey's Anatomy, choisissait plutôt bien ses films) ne sert rigoureusement à rien et possède les scènes les plus cucul, mais c'est un film original, donc on pardonne certains moments plus classiques...
Un film original, avec une bonne réalisation du méconnu Barry W. Blaustein et avec Johnny Knoxville ? Thumbs up !