Une décharge
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le 4 août 2021
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anVoici ce que l'on pourrait appeler un joli film pseudo-historique. La forme est très belle: bons acteurs, superbe travail de reconstitution d'époque, costumes, musique... Réalisation impeccable mettant en scène diverses passions humaines telles que la rage, la haine, l'égarement, l'espoir, la repentance, la philanthropie, la vanité, le sentiment de supériorité ou d'infériorité bien d'autres choses encore sans parler de l'inévitable amour. Il y a de tout pour tout le monde, ici, de l'homme blessé, de la femme forte, de la folie et de l'intelligence, de la bassesse et de la hauteur.
Oui, décidément, ce film se consomme comme un hamburger qui réunit tous les goûts et toutes les textures en un seul plat facile à manger. Car c'est là que le bât blesse, on veut présentement trop en dire et finalement, tout se télescope dans des échanges verbaux qui parfois confinent au galimatias. Et puis ce film qui parle de l'anglais fait surtout tout son possible pour contourner son sujet, et fait la part belle aux hallucinantes contorsions mentales auxquelles se livrent à l'écran comme dans la réalité les lexicographes et les professeurs d'anglais en général. Principe cardinal, ne pas reconnaître que l'anglais sort du français et lui doit l'essentiel de ce qu'il est. Alors ce film fait comme ses protagonistes qui trouvent des étymologies farfelues aux mots du dictionnaire "de référence", il zigzague entre les faits, se refuse à mentir trop frontalement et se vautre dans la stratégie d'évitement et de dissimulation par omission.
En reste une œuvre tout en forme, et peu en fond, si ce n'est un énième étalage du paradoxe humain, qui oscille constamment entre le bestial et le divin. Le réalisateur aurait cependant dû mieux méditer le vieil adage: qui veut faire l'ange fait la bête.
Créée
le 6 janv. 2021
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