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Résumé : Au XVIIe, un révérend décide de mettre fin aux agissements d'une sorcière qui affirme avoir fait un pacte avec le diable. De nos jours, une descendante du révérend, Heidi semble communiquer avec l'appartement 5, mais la propriétaire lui indique que l'appartement est vide. Heidi travaille avec 2 collègues dans une station radio, elle reçoit un colis en bois contenant un disque. Heidi écoute le disque des seigneurs, mais prise de visions, elle l’amène chez un spécialiste du mythe de Salem, pour effectuer une recherche de la musique. Elle passe le disque à la radio, mais prise d'un nouveau malaise, elle continue d’observer d’étranges phénomènes terrifiants. Le spécialiste découvre qu'il a une relation avec le XVIIe siècle, et que la musique communique pour refaire un rite par lequel l’enfant du diable hérite de la terre.

Histoire : Le script est écrit après que les producteurs de Paranormal activity et Alliance film signent le nouveau film de Zombie inspiré par l'histoire originale de Salem. Le réalisateur veut poursuivre la lancée des remakes d'Halloween, mais il tombe dans l'enfer du développement à cause d'un calendrier ultracourt, et ses excès l'ont contraint d'abandonner une grande partie du film. Le film réservé aux fans d'horreur est dès réception, indiqué par la presse comme un vrai film de genre qui ne plaira pas au public. Le secret du tournage est fabriqué en distribuant aux acteurs que leurs parties respectives, le film est tourné à Salem, sans effet informatique.

Le réalisateur adapte le film en roman, ce sera le 1er best-seller de Zombie. Il y a des spécialistes sur l'affaire de Salem engagés par la production, mais c'est aussi le 1er film tourné en camera digitale. La production souhaite faire un grand film reconnu, mais il ne séduira pas et entamera la longue chute du réalisateur. On retrouve la configuration où les bonnes intentions prédominent l'aspect technique, bien qu'à la base l'écriture était plus sanglante et terrifiante que le résultat. Le film est interdit aux moins de 16 ans en France, Canada, Espagne, Japon et Allemagne et aux moins de 18 ans en Amérique, Angleterre, Italie et Russie.

Équipe : Comment évoquer le film sans parler de la vedette musicale et réalisateur Rob Zombie, et de ses 2 premiers succès La maison des 1000 morts et The devil's rejects qui enchaînera sur les 2 remakes d'Halloween avant ce film. Il signera aussi l'écriture et la coproduction. La production c'est le patron de Blumhouse, connu pour les Paranormal activity, les Sinister, Insidious, The Green Inferno, Lazarus effect, Get out, c'est un grand spécialiste du film d'horreur. Les effets c'est Craig Mumma connu pour Contact, Godzilla, et Ghost rider 2. Côté acteurs, Sheri moon Zombie sa femme, actrice de tous ses films, Bruce Davison connu pour le rôle du sénateur dans les X-men, Meg Foster connue pour La foret d’émeraude et Invasion Los Angeles. Et Dee Wallace connue pour E.T, et Hurlements.

Avis : 5ème film de Zombie après les 2 Halloween, il est persuadé de continuer son succès, péché d'orgueil, mais le défi semble plus difficile à relever. L'aspect déroutant provient du rythme a l'allure d'une hallucination vertigineuse. C'est dans la qualité des images et dans la performance de l'actrice que le film puise son seul génie. Film culte léger et détraqué, mais relaxant, tandis que le réalisateur envoie du lourd avec les images-chocs effrayantes. La recette en salles boucle sur son budget, mais sera le plus petit succès du réalisateur avec un budget de 1,5m$, il rapporte 8,4m$, c'est le plus sage des films du réalisateur habitué à une vision de l'hyperviolence.

Critique : Les logos des productions et l'image arrive sur le personnage pendant le générique, pour revenir en 1696 sur le mythe des sorcières de Salem, avec une sublime esthétique durant un long rituel. La violence atroce de la sorcellerie reprend de nos jours, en continuant la nudité féminine sur son personnage, qui perçoit son 1er phénomène. L'intrigue engage des dialogues pour engager l'émission de radio qui glisse dans la démonologie, avec l'apparition d'un objet bizarre, sur fond de relations entre collègues. La somptueuse réalisation aux effets profonds de lumière dans un rythme agréable, multiplie les délires avec une atmosphère brillante, qui alterne les récits du puissant sortilège, pour repartir finir le sanglant rituel en 1696. La problématique du personnage dans son passé se révèle avec des séances, qui relient les détails pour avancer l'histoire autour de son sujet.

Les mythes accélèrent en se reconnectant à la sorcellerie pour regrouper les 2 directions de l'intrigue. La structure déploie d'innombrables informations qui déclenchent la confusion, en réduisant la crédibilité de l'ensemble, jusqu'au plongeon dans une puissante vision surnaturelle. Les effets malsains augmentent la forme brouillonne de son flux, en libérant les explications sur l'arrivée d'un antéchrist. Les détails s'alternent entre la réalité et un cauchemar en survolant son sujet dans une sorte d'hallucination qui repart en 1696, pour exécuter la dernière sentence du rite. L'occultisme païen diabolique explose pour relier cette mystérieuse affaire dans une structure toujours aussi légère.

La légende libère le magnétisme féminin de l'obscure narration qui assemble les mécanismes de son récit paranormal. La terrible violence déferle dans les abysses qui s'ouvrent sur le personnage de plus en plus tourmenté. La violence augmente à vive allure en reproduisant l'ancien rituel dans un tourbillon d'effets magnifiques. Le passage du réel à l’irréel réussit à bouleverser les émotions qui s'enfoncent dans l'horreur, en s'approchant du dénouement. La finalisation du rituel débuté 3 siècles avant, poursuit les atrocités de l'abominable cérémonie, dans ce film inexplicable sur l'occultisme des mythes sataniques. L'ensemble propose une bonne dynamique avec des idées démentes, mais dans une formule bas de gamme et remplit d'ambitions compliquées à mettre en images. La prestation des comédiens est le seul conducteur à élever le niveau d'un résultat agréablement malsain.

> https://youtu.be/8nlS3Bx3_ds

Ma 1ère critique du film écrite en 2018 > Coproduit, écrit et réalisé par Zombie en super4k anamorphique panavision avec un budget minuscule, dédié vidéo et 1 prix musique. Les seigneurs de Salem commence par son mythe des sorcières qui arrive de nos jours avec la dérive d'un personnage dans un style décontracte. Les 1ères scènes positives des émissions de radio lancent la malédiction, avec un univers prévisible et sans réflexion. La frontière entre le réel et l’irréel se dégage difficilement, bien que la scène de l’église libère les divagations dans une sorte de folie intense qui relance l'intrigue. Les événements franchissent les portes du cauchemar avec un univers déjanté et féministe, lors d'un délirant dénouement, pour cette œuvre mieux inspirée, sorte de conte tragique agréable et qui rend son réalisateur plus accessible.

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