Ordre de succession

Un jeune homme se sent menacé dans l'ordre de succession dans la dynastie des Ming, il va faire appel à des résistants d'un autre clan afin d'être encore éligible, sauf qu'il va les trahir au fur et à mesure.

Bien que The lady assassin soit un Shaw Brothers de fin de règne, on ne compte plus les intérieurs censés être des ciels (où on ne cache plus les raccords au plafond !), ni même les décors réutilisés ad nauseam, je marche encore et toujours dans ce cinéma de bourrin, où la violence se fait roi. Comme plusieurs films de l'époque, je pense à Bastard swordman, c'est réalisé par Tony Liu, un ancien acteur de la Shaw passé à la réalisation, et qui ne lésine pas pour mettre le paquet.

Avec notamment une idée géniale que n'aurait pas renié Chang Cheh où un combattant habillé tout de blanc voit sa tenue devenir progressivement rouge sang à force qu'il soit blessé, mais comme nous sommes dans de la bagarre, ça ne l'empêche pas de donner des coups de bâton à tout va.

Malgré la folie furieuse des combats, je reproche un peu au film de faire surtout des combats à l'arme blanche, le sabre en particulier, ou le bâton, mais quasiment aucun rien avec les pieds et les poings. De plus, l'histoire est relativement confuse, mais le film rend également honneur aux femmes combattantes, notamment lors du final déchainé.

The lady assassin donne l'impression d'être à la maison en charentaises, c'est rien de fou, mais tellement agréable pour le fan des productions Shaw Brothers que je suis.