Un film à l'histoire à dormir debout. A ce point invraisemblable que je n'y ai rien compris. Pas étonnant que ce soit sorti directement en vidéo. Ce qui est plus surprenant, c'est de voir Aaron Eckhart et la toujours glaciale Olga Kurylenko embarqués dans ce mélange de Jason Bourne, Taken et Man on Fire.
Il rassemble tous les clichés du genre : on crochète une porte verrouillée avec une épingle, on fait démarrer la voiture en court-circuitant la colonne de direction, on fabrique une bombe comme le faisait l'Agence tous risques ou MacGyver dans les années 80 avec deux bouts de ficelle et un peu d'eau.
Eckhart est un agent des forces spéciales. Ce qui permet de justifier sa faculté à parler plusieurs langues étrangères et surtout à tuer tout le monde comme ça sous les yeux de sa fille qui sera un peu perturbée au début mais qui acceptera vite cette situation. De toute façon, elle n'aura pas trop le choix car tout le monde sera à ses trousses. Son petit ami beur comme les agents de la CIA comme cette vilaine entreprise s'adonnant à du trafic d'armes.
C'est assez marrant parce que Eckhart a beau tourner depuis la fin des années 90 (et pour le coup, je l'avais vraiment trouvé excellent dans En compagnie des hommes en 1997), hormis Double-Face dans The Dark Knight, on a du mal à retenir un film en particulier. Ce n'est pas The Expatriate qui changera la donne.