The End
The End

Court-métrage de Didier Barcelo (2011)

Les sal...., ils ont effacé Charlotte Rampling

A l'époque où le remake est devenu légion, pourquoi ne pas imaginer aller un peu plus loin ? Après tout, le fond vert permet bien des supercheries, alors pourquoi pas celle-ci : effacer de nos vieux classiques les acteurs d'origine pour les remplacer par des acteurs plus en vogue ?

C'est sur ce postulat amusant certes, mais surtout effrayant car pas si surréaliste que cela à l'heure où le cinéma devient de plus en plus marchandise, que démarre ce court. Et aujourd'hui c'est à Charlotte Rampling que cela arrive : effacée de "Viva la vie", de "On ne meurt que deux fois".

L'idée est excellente mais son exploitation trop superficielle. Il aurait été passionnant d'interroger un peu plus en profondeur ce qui se cache derrière la simple image de l'acteur à l'écran, la difficulté qu'éprouve l'industrie du cinéma à nous montrer des actrices vieillissantes, le narcissisme inhérent au métier de comédien. Plutôt que cela, le film s'en tient à l'aspect comique de la situation, et se révèle finalement bien inoffensif.

Mine de rien, je flippe depuis, imaginant Marion Cotillard et Kad Merad aptes à ruiner le patrimoine français.
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le 1 juil. 2012

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