The Dark Knight Rises !

Pour son trés attendu 3éme et dernier épisode de Batman, Christopher Nolan n’aura pas la tâche. Car au delà des attentes, les soucis vont s’accumuler…

Forcément, aprés le succés de The Dark Knight et d’Inception, Nolan est déjà vu comme le nouveau grand réalisateur. Alors au moment de la sortie du film, personne ne prend en compte les difficultés d’un tournage et d’un script qui a dû être entiérement réécrit suite au décés d’Heath Ledger? Car oui, le film était déjà presque prêt. Si la possibilité de le remplacer est évoqué, l’héritage est trop lourd et les scénaristes se tournent alors vers un autre méchant : Bane. Pour l’incarner, le réalisateur fait appel à Tom Hardy, qu’il a déjà dirigé dans Inception. Le retour de Christian Bale, Michael Caine et Morgan Freeman est acté. Souhaitant intégré un clin d’oeil et un nouveau personnage pouvant prendre la succession de Batman, le policier Blake arrive, incarné par Joseph Gordon-Levitt (déjà présent dans… Inception). Débarque aussi Marion Cotillard (Vu dans… Inception !), et les courts retour de Cillian Murphy et Liam Neeson.

Des documents tournent également sur le net signalant la présence de l’homme-mystére qui serait incarné par Jim Carrey, souhaitant faire oublier sa performance précédent dans le rôle. Une fois le nom de l’acteur écarté, on parle d’un intérêt de Leonardo DiCaprio (qui a auparavant joué dans… Inception !) pour le rôle et Robin Williams se propose publiquement pour mettre le costume ! Au final, le personnage n’apparaît pas dans le film.

C’est au final 2H45 de film (sur plus de 3H tourné) qui se retrouve sur les écans. Et des défauts, il en a. Surplus de personnages, passages verbeux, twist pas trés bien amené, le film aurait pû être raté. Heureusement, d’excellents acteurs (hormis le pssage de sa mort, Marion Cotillard est trés bien dans le film !) et une véritable volonté d’ancrer le mythe de Batman dans un univers moderne et conscient (Bane devient un terroriste nucléaire). Et cela, il y arrive parfaitement. Et malgré cela, le costume ne dépareille pas et la puissance du symbole qu’il est devenu, du symbole d’espoir, est parfaitement mis en avant par le réalisateur. Car au final, on le voit peu mais sa simple évocation suffit à donner de la force aux citoyens de Gotham, à leur permettre de s’en sortir ou tout du moins de tenter de le faire alors qu’ils étaient prostrés.

Alors on peut lui trouver tous les défauts du monde, il reste un excellent Batman, le plus faible et bancal de la trilogie certes, mais en comparaison de la concurrence, il a une ambition folle et la traduit du mieux possible !