The Crow fait partie de ces films connus malgré eux, le décès de l'acteur principal leur faisant bien souvent une publicité dont on aurait pu se passer. Bien que la mort de Brandon Lee fasse tristement sens avec The Crow, il n'en demeure pas moins que ce film est une pépite du genre.
Histoire de vengeance relativement classique, tout le charme du film réside dans un choix artistique payant. Le film est stylisé grâce à la carrure et au charisme de son personnage principal, terriblement envoûtant. Plusieurs passerelles peuvent être trouvées avec The Dark Knight, entre la mort de son acteur, et le rôle du Joker. Oui, The Crow ressemble à biens des égards au plus grand méchant de l'histoire des Comics. Cette façon presque fun de déambuler, liée à un maquillage simple mais efficace, est saisissante.
Avec des couleurs fades tantôt noires, tantôt blanches, l'image est proche de celle qu'Alex Proyas utilisera plus tard pour le tout autant culte Dark City. Cette couleur grisâtre a pour mérite de mettre en avant la frontière entre la vie et la mort, voire même le songe, tout en appuyant avec des touches de rouge, la quête vengeresse du corbeau.
Hyper stylé, très bien interprété, le personnage principal pète la classe et demeure l'intérêt majeur du film. Voir un corbeau se poser sur l'épaule d'un type qui en veut c'est juste trop cool !
7/10.