Autant vous prévenir tout de suite : vous allez complètement halluciner à la vue de cette chose innommable! Mieux vaut avoir fumé plusieurs joints, pris une cuite, s’être mis aux produits hallucinogènes ou être sous anxiolytiques pour ne pas complètement capoter devant cette accumulation de séquences plus idiotes et totalement improbables les unes que les autres que nous offre « Les As de l’arnaque ». C’est comme si, du réalisateur au scénariste en passant par les producteurs et les acteurs, tout le monde s’était mis d’accord pour faire le film le plus nul qui soit. Enfin si on peut encore se permettre d’appeler cela un film. A vrai dire, la première demi-heure ne commence pas trop mal : Uma Thurman et Tim Roth forment un couple d’arnaqueurs mal assortis plutôt comique, les séquences burlesques et décalées sont amusantes mais plus ça avance, plus tout vire au grand n’importe quoi. Mais du n’importe quoi dont on se demande comment quelqu’un a pu écrire cela et comment des acteurs de renom tels que ceux présents ici ont pu accepter de jouer là-dedans, si ce n’est pour payer leurs factures!


On voit Tim Roth errer durant tout le film un verre à la main complètement bourré en se demandant ce qu’il fait là. Uma Thurman parler à un chihuahua et se défoncer à l’opium. Alice Eve joue la bimbo écervelée avec le plus grand des sérieux et certainement la seule à croire en la possibilité qu’elle joue dans un bon film. Sofia Vergara venir faire l’aguicheuse et décharger ses hormones de manière vulgaire. Stephen Fry s’amuser à incarner un prêtre mafieux et pédophile. Maggie Q déambuler comme si elle jouait dans un « Mission : impossible » ou encore Crispin Glover se la jouer actor’s studio en réalisateur oscarisé (!). Mais la palme revient à l’ancienne reine du cinéma indépendant américain Parker Posey qui enchaîne les séquences complètement WTF où elle se ridiculise à un point que c’en est presque drôle. Toute cette clique paraît constamment défoncée et errer au gré d’une histoire sans queue ni tête, mal filmée (le final et ce filtre bleu!) et mal montée. Un cauchemar ou une vaste blague qui en devient presque drôle et culte à force de sombrer dans le nanar et de cocher toutes les cases de la nullité. Un cas d’école!


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JorikVesperhaven
3

Créée

le 13 oct. 2022

Critique lue 15 fois

Rémy Fiers

Écrit par

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