Une nouvelle stathamerie, tiens ça faisait longtemps. Jason incarne ici un ancien mec des services spéciaux, mystérieux et quasi mutique, qui va se dresser devant le mal pour défendre la veuve et l'orphelin... original n'est ce pas??? Au premier abord c'est ce qu'on pourrait se dire, un énième vigilante movie avec notre Jason, pride of the perfide albion, mais ce film n'est pas ce qu'il semble être de base, j'y reviendrai plus tard, en spoil.
On va passer très vite sur l'aspect visuel du film, très classique, rien de honteux niveau real, rien de fou non plus. Pareil au niveau des bastons, ce brave Statham vieillit bien sûr mais ça fait le café, ça n'a aucun sens mais on est dans un film d'action. J'ai bien aimé le côté "défenseur du service public" de Jason dans ce film ; alors qu'il épargne consciencieusement tous les serviteurs de l'état voulant le stopper, il bute sans aucune pitié les mercenaires de sociétés privées se mettant face à lui. Statham aime les fonctionnaires, et ça c'est vraiment bien.
Bon passé ces petits détails quasi insignifiants intéressons nous au véritable aspect ultra subversif, quasi révolutionnaire de ce film, qui m'oblige à passer en SPOILER à partir de maintenant. Vous êtes prêts ? C'est parti :
La vraie originalité du film tiens en la personnalité de ce qui est pour moi son personnage principal, le grand méchant qui va subir les foudres de Jason. Il s'agit d'un jeune homme trempant dans pleins d'affaires financières louches, alcoolique, accro aux drogues, amateur de prostituées, jeune homme dont il a fallu enterrer nombre de scandales au fil des années comme on nous le rappelle dans le film...et jeune homme qui n'est autre que le fils du président des États-Unis !!! (Enfin ici de la présidente). Et oui, on tiens donc avec ce Beekeeper un biopic non officiel d'Hunter Biden! Si le film n'est pas allé jusqu'à représenter un président grabataire, plus proche de l'hospice que de diriger les USA,(pour éviter un éventuel procès je suppose), tout y est! C'est bien simple, après avoir appris qu'il était le fils du president of united states, je n'arrivais plus à voir l'acteur, je ne voyais que la tête d'Hunter. Le voir se sniffer des rails de coke devant sa mère est a ce titre savoureux, mais toutefois moins que quand Jason lui colle une balle dans le citron, réalisant à n'en pas douter le fantasme de moults américains. Non vraiment, j'ai même du mal a comprendre que ce film ait pu être produit tant la ressemblance avec la réalité est frappante.
Beekeeper est donc un chef-d'œuvre de subversion, une oeuvre qui dénonce, un film fort. Let's go Brandon !!!