The battered bastards of baseball raconte l'histoire des Portland Mavericks dans les années 70. Suite à la disparition de l'ancienne équipe de Ligue Majeure de la ville (pas assez populaire), l'ancien joueur et acteur Bing Russel décide de redonner une équipe à la ville. La particularité de l'équipe étant qu'elle est indépendante, alors que toutes les autres équipes sont affiliées à la Ligue (un club n'a donc pas à rémunérer et recruter des joueurs, la Ligue s'en charge elle-même).
Bing Russel doit lui former son équipe avec les rejetés de la Ligue professionnelle, pour des salaires ne dépassant pas 400$ le mois. Chez tous ces joueurs, l'amour du jeu va primer sur le succès et l'argent. Pourtant malgré l'incrédulité du monde du baseball (qu'est ce que cette équipe amateur vient donc foutre ici ?) l'équipe va rapidement obtenir des résultats inespérés, et établir des records de fréquentation : 125 000 spectacteurs. Au cas où vous auriez oublié que le baseball est le second sport américain le plus populaire.
La fin n'est pas aussi belle, la faute à un règlement américain strict : Une seule équipe ne peut exister dans un certain périmètre (env. 125 km2), et l'équipe professionnelle a les privilèges sur une équipe indépendante, même si elle arrive après.
C'est un documentaire sympathique, ici récompensé d'un modeste 6/10 car je ne suis pas du tout fan de baseball. Pour les fans de ce sport, c'est évidemment beaucoup plus recommandable. Même si votre intérêt pour le sport est très variable, le fait qu'il soit proposé en français (ce n'est pas gênant sur ce type de documentaire) le rend accessible à tous.