Fatales beautées

Deux ans après les évènements du premier film, le garçon devenu ado a du mal à convaincre les autres de ce qui s'est passé, au point qu'on le prend pour un fou. Sauf sa voisine qui le croit, et pour lui changer les idées, elle l'invite à un lac passer le week-end, mais c'est en fait un piège, car les rites sataniques sont de retour.

Le gros succès de The babysitter a conduit Netflix à commander une suite, toujours dirigée par McG et avec les mêmes comédiens, qui du coup ont un peu vieilli. Avec seule nouvelle actrice Jenna Ortega. On sent quand même que c'est une soupe diluée, car j'ai envie de dire que toutes les blagues méta étaient déjà dans le premier. On cite pêle-mêle Terminator, Vendredi 13, le cinéma de Jordan Peele, les gerbes de sang à tout va, le gore fun, mais c'est au fond la même chose. Il y a même une scène fortement inspirée de Scott Pilgrim où deux jeunes femmes vont se battre à la manière d'un jeu vidéo 16-bit, avec barres de vie à l'écran, et image saccadée.

Mais du coup, le message du premier film qui était l'éveil à la sexualité d'un enfant de 12 ans est carrément ici le passage à l'acte, et la découverte des femmes, soit quelque chose de super transgressif... non, en fait.

La fin du film laisse, avec sa scène post-générique, une ouverture possible à un nouvel univers, mais ce Killer Queen est déjà la suite de trop.