Suite à la découverte tout à fait par hasard de Jack Scalia dans un actionner science fictionnel bien bourrin (Silencers) où j’avais confondu le héros sur la jaquette du DVD à Harrisson Ford, je me suis intéressé de plus près à sa filmographie ainsi qu’à celle de son réalisateur Richard Pépin qui a pas mal donné dans le même genre avec la PM Entertainment, société spécialisé dans la production de DTV registre action - science-fiction et surtout grosses explosions. Face au charisme de l’acteur doublé par la VF d’Arnold Schwarzenegger et à mon appréciation surprise du titre précité, je me suis procuré Dark Breed ainsi que Terminal Force qui nous intéresse aujourd’hui, un film déjà plus rare sur le marché de l’occaz’ où le simili Richard Gere plutôt belle gueule vogue en électron libre dans une ambassade qui ressemble à la tour du Nakatomi Plaza, afin de sauver les captifs d’une prise d’otage orchestré par des terroristes emmené par Vernon Wells. L’histoire se déroule dans un futur alternatif où les hologrammes et les robots ont remplacés une bonne partie des petites mains (mécanos, serveuses, danseuses et filles de joie). La technologie fait donc partie du quotidien bien que les voitures ne sont pas volantes et encore moins électrique et qu’on se croirait encore bien engoncé dans les années 80. Jack est d’ailleurs un réfractaire au changement, genre vieux loup solitaire qui roule encore dans une cadillac bien polluante, pas étonnant qu’il puisse détester la section cybernétique de la Terminal Force qui lui vole son travail, d’autant que l’attaque de l’intro va faire quelques dégâts collatéraux suite à l’intervention des cyborgs en panoplie de GI joe qui ne donnent pas vraiment dans la finesse pour accomplir leur mission. On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.


Suite à l’opprobre des services publics face à ce lourd tribut en vies humaines qui aurait pu être évité, la section cybernétique est supprimé et les cybernauts voués à être reconverti en grilles-pains, rasoirs électriques ou en vibromasseurs. Mais les cyborg analyse cet ordre de leur supérieur comme une menace à leur programmation d’auto-préservation. Adam et ses sbires se mettent alors en quête d’annihiler toutes menace à leur existence en neutralisant l’état. C’est là que Jack qui déteste les robots au plus haut point entre en jeu, puisqu’il est missionner de les traquer au côté de Cain, un cyborg qui a décidé d’obéir à l’autorité à défaut de son instinct de préservation. Un speech qui rappel ouvertement celui de Universal Soldier et de Blade Runner. Vous l’aurez deviné, Terminal Force ne peut raisonnablement pas concourir dans la même catégorie que ce dernier tant les forces en présence paraissent déséquilibrés. Déjà parce que le film n’a pas les moyens de ses ambitions démesurés, à commencer par son casting de cyborgs interprété par des acteurs apathique qui n’ont été sélectionnés que parce qu’ils ont le physique de l’emploi. Bobby Johnston par exemple c’est un pure modèle de Ken sans émotion, le gendre idéal pour une belle mère, mais pas la gueule d’un véritable tueur façon Dolph Lungren, il faut dire que la VF n’aide pas vraiment. On dira que l'acting colle bien au manque d’expression que confère un robot de combat, sauf si on considère l’interprétation de Schwarzenegger dans Terminator, ou bien celle de Bill Moseley dans Crash and Burn qui parviennent justement à convaincre par une prestance imposante, un charisme hors du commun, un grain de folie ou des expressions surréalistes.


Heureusement Jack Scalia le crooner de l’actionner bis est là pour relever le niveau, c’est une plus-value nécessaire dans ce type de production, il est ce que Tim Thomerson est à Dollman ou bien Trancers, une vrai gueule de cinéma qui possède un bagou que d’aucun jugerai de ringard, un anti-héros charmant et roublard teinté d’un peu d’arrogance et de machisme. Son duo avec Cain ne brille pas vraiment d’originalité malgré quelques rhétoriques bien placé, pas plus que dans Silencers, ou bien Dark Breed qui fait un poil mieux de ce côté là avec sa femalien complètement schizophrène qu’il est obligé de se coltiner. Sinon il y a une brève romance ridicule entre deux cybernauts qui tentent de s’accoupler parce qu’ils ont feuilletés un magazine porno, c’est gratuit mais on a aussi le droit à des gros pectoraux pour les homos fans de culturisme et une poitrine en gros plan pour les vrai mâles dominant (Inutile de me fustiger, je dis ça pour déconner). Richard Pépin déploie tout son talent de metteur en scène dans des séquences d’action ultra conventionnelle mais généreuse en explosion, et en détonation. Toute l’histoire converge vers un climax crépusculaire dans des les décors de ruines et d’usines désaffecté sauf que c’est moins bien shooté et chorégraphié que dans un film d’Albert Pyun. Il y a tout de même des gunfights et de la baston ainsi que des bolides Mad Maxiens digne du bis italien qui font la course et des cabrioles avec des explosions en veux-tu en voilà à grand coup de lances-grenades et de magnum laser. Jack sauve la situation et se fait un nouvel ami robot avec lequel il va passer ses soirées de célibataire à jouer au black jack. Je dois bien reconnaître que j’imaginais une autre fin pour un héros incarnant la cool attitude. Faut croire que les femmes préfèrent les hommes qui ont de l’argent.

Le-Roy-du-Bis
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Garbage Area

Créée

le 14 juin 2023

Critique lue 17 fois

Le Roy du Bis

Écrit par

Critique lue 17 fois

Du même critique

Whiplash
Le-Roy-du-Bis
10

I’m Upset

On ne nait pas en étant le meilleur, on le devient au prix d’un travail acharné et d’une abnégation sans faille. Le talent n’est pas inné, il se développe et se cultive par un entraînement rigoureux...

le 17 juil. 2023

8 j'aime

21

La colline a des yeux
Le-Roy-du-Bis
8

Les Retombées

À Hollywood, on aime pas trop prendre des risques inutiles et les remake constitue des retombées financières garantie. Massacre à la tronçonneuse, Halloween, Vendredi 13... Evidemment, pour s’assurer...

le 19 oct. 2023

7 j'aime

3

Kickboxer
Le-Roy-du-Bis
7

Nok Su Kao

Beaucoup l’ont traîné dans la boue à cause de quelques langues de pute de journalistes qui ont voulu le tourner en ridicule, mais Jean Claude Van Damme n’en reste pas moins une bête d’athlète qui...

le 25 mars 2024

6 j'aime

7