Anything left ? Not unless you count the lingering melancholy that once was joy.... She means cake

Une jolie reprise du thème cinématographique du (film de) mariage.
Il existe apparemment une version du film avec flashbacks (si j'en crois les critiques), je précise donc que la mienne suivait strictement les règles d'unité de lieu et temps.

Sur une trame très simple, de manière cohérente et touchante, l'histoire avance sans temps mort. Le film est guidé par sa galerie de personnages qui parviennent tous à jouer un rôle important à un moment du récit.

L'ensemble du casting joue admirablement (...et je suis loin d'apprécier Anna Kendrick d'habitude... j'ai regardé ce film malgré elle plutôt que pour elle), mention spéciale à Wyatt Russell dans un rôle plus complexe que ce que ce genre cinématographique nous avait habitué à voir.

Le film multiplie d'ailleurs les références romcom (chemise mouillée, toasts gênants, bande-son eighties, etc.) pour les détourner ou s'en amuser en offrant finalement des romances touchantes quoique réalistes.

Présenté comme une comédie américaine un peu douteuse dans sa bande-annonce, le film tend plutôt vers la dramédie. L'humour (quoique toujours présent) relève plus de l'absurde et de l'acide, que des scènes de scato et d'humiliation publique qui sont devenus des marqueurs du genre US...
Plus 4 Mariages que Bridesmaids donc...
On remarque notamment que les scènes avec déclarations se font dans le couloir ou dans une partie cachée de la salle de réception.

Léger sans être idiot, Table 19 offre également une très jolie photographie et se regarde très bien quand Netflix ne propose plus que des romcoms... vues 50 fois... ou sorties dans les années 2000...