Film vu dans le cadre d'un jeu/défi proposé par MoonLucide, ci-joint le lien : http://www.senscritique.com/liste/Partage_de_films_edition_avril_2016/1265612


Petite critique cette fois-ci. Je vais faire au plus simple (et par manque de temps et d'inspiration)


Comme il est écrit dans le "résumé" du film sur SC, T-wo-men est découpé en 5 parties, Chacune d'elle "raconte une histoire" : Celle de deux femmes qui s'aiment..


L'intérêt de Werner Nekes ici n'est pas tant de faire une narration, de s'occuper du fond, mais expérimente plutôt la forme. En effet durant le film, le spectateur n'assiste pas à "une histoire" mais "des histoires". Chaque partie peut être indépendante l'une de l'autre, montrant cette relation entre les deux femmes de différentes manières. Tantôt lancinante, tantôt violente, évoquant un présent ou un passé. Ainsi il y a cinq histoires, et qui plus est, si on s’intéresse davantage aux images, il y a encore d'autres histoires entre les images, faisant un lien avec le texte de Jean-François Lyotard à propos de l'acinéma, le fait qu'entre des images, il existe d'autres images, qu'au sein d'un cinéma il y a un acinéma, apparaissant dans la fixité, disparaissant dans le mouvement, qu'une image se faisant aussitôt chasser par une autre qui suit. A ne pas confondre avec une image subliminale même si cela reste assez proche.


La première partie se veut plutôt lente, les images et le son montrent une certaines passion entre les deux femmes.
La deuxième partie est en contraste. Ici les images défilent très rapidement et la musique accentue cette folie.
La troisième partie reprend un rythme assez lent, laissant une certaine évocation d'un passé, d'une nostalgie. Ici les images s'enchainent en fondu.
La quatrième partie est sans son cette fois. Des images des deux femmes nues s’enlaçant défilent vite.
Dans la cinquième partie, les deux femmes sont cote à cote, se rapprochant, s'éloignant. Le son est revenu. D'autres images viennent s'intercaler parmi les premières, comme-ci deux "histoires" étaient présente aux mêmes moment, donnant un rendu plutôt stroboscopique à l'écran.


Je voulais faire ce résumé pour montrer qu'il y a bien ces cinq parties de présentent dans le film.


La critique pourrait laisser croire que j'ai aimé ce film, alors pourquoi 5/10 me direz-vous? Disons que je ne peux pas dire que ce film est dénué d’intérêt, loin de là. Ça serait même prétentieux de dire le contraire, mais ce n'est pas non plus mon type de cinéma. J'ai plutôt aimé la forme, l’expérimentation de Werner Nekes et non le fond - plutôt voulu me direz-vous aussi -
Au final, c'est un film qui me laisse plutôt sans avis particulier. Je ne peux pas le déconseiller, je ne peux pas le conseiller non plus. Je peux le conseiller aux curieux, à ceux qui veulent voir des choses qui sortent de l'ordinaire, je le déconseille aux passionnés du divertissement et de la narration.


Je déconseille ce cinéma mais je conseille cet acinéma.


Ps : Et je le déconseille aux épileptiques! Le film m'a défoncé les yeux! Argh!
Ps² : Même en annonçant en début de critique que je ferai court, je ne tiens pas mes promesses et je déborde encore une fois sur un long texte.. ^^'

KazumaRg
5
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le 19 avr. 2016

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KazumaRg

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