It’s me, Smathi… et voilà ce que j’en pense

Rushé as fuck, ça se ressent vraiment avec ces sequences d’une phrase qui se succèdent les unes après les autres pour rendre compte des trois intrigues (les malheurs de Luigi, la découverte du royaume puis la quête de Mario puis les love plans de Bowser).
Vraiment un point très gênant puisqu’il en ressort un désagréable côté film à sketch au vu de ce trop plein constant de fan service et de clins d’œils mais au moins ça a le mérite de livrer ça avec beaucoup de bonhomie et un humour qui touche juste (mais bon quand même la mise en scène devient prévisible dans son envie de faire des références, ça devient chaud).

L’animation est très soignée et très belle, elle promet même quelques spectaculaires plans longs pour nous décrocher la rétine mais est-ce que ça suffit vraiment à surélever une production qui n’a aucune identité (réorchestrations chouettes mais incessantes), un scénario très (voire trop) basique, et avec un manque d’ambitions flagrant (on se repose sur le fan service ici clairement), et bah oui et non.

On est vraiment niveau ambition entre Sonic (échelle locale) et Détective Pikachu (beaucoup plus généreux en grandiloquence). Dommage,, quelque chose de plus grandiose aurait peut être permis au Free Guy/RPO de Nintendo univers Mario de marquer par son originalité (même les refs ne sont pas du tout pour les fans hardcores, réfléchies pour que même ta mamie qui t’as vu joué à Super Mario Bros sur ta DS ou ta Wii chope le clin d’œil (fan des Mario et Luigi les frères du temps ou Voyage au centre de Bowser, désolé pour vous). Et le pire, c’est qu’il y a un semblant d’identité avec cette soundtrack d’enfer, quelques répliques bien senties bien Fusil de Tchekhov mais hélas c’est trop peu. Reste un objet de cinéma sympathique et exemplaire sur la forme (l’animation donc, pas l’écriture).

Bref aussi ambitieux que ses niveaux de refs et de fan service (on est resté au premier niveau). En un mot : accessible.