Il y a pas mal de progrès mais... Une suite qui nous fait enfin voir Spider-man et pas Iron-Boy !

Ma vidéo critique sur Spider-Man: No Way Home


Nous le savons tous, les deux précédents long-métrages Spider-man étaient des long-métrages divertissants mais sans plus. Ceux-ci se contentaient de nous divertir en offrant de simples teen-movies. Et puis, la bande-annonce de ce nouveau long-métrage Spider-man est arrivé mais il y avait toujours cette peur de n’avoir qu’un petit divertissement. Vu « l’expérience » du réalisateur Jon Watts, on était en droit de se dire que le long-métrage n’allait pas apporter quelque chose d’intéressant, en dehors du fait de ramener les méchants des précédents long-métrages qu’on aime pratiquement tous. Donc la confiance n’était pas forcément présente malgré beaucoup de théories et des bande-annonces bien travaillées. Cependant, après avoir visionné ce long-métrage, il faut admettre que Spider-Man a réussi à remonter la pente. Avec ce long-métrage Jon Watts a su faire des progrès pour offrir un long-métrage un petit peu plus adulte et mieux travaillé, malgré qu’on est encore loin d’avoir le meilleur long-métrage sur Spider-Man. Car oui, ce long-métrage a fait des beaux cadeaux aux fans et a pas mal de qualités mais il a aussi des gros défauts dont il faut parler.



Positif




  • Pour les méchants, il faut préciser qu’ils se basent sur les long-métrage Spider-Man et The Amazing Spider-Man
    Norman Osborn / Le Bouffon Vert (Willem Dafoe) est un super-méchant avec une double personnalité. Son coté obscur est un être malfaisant et corrompu qui cherche à s’emparer du monde et à y semer la destruction comme il l’entend. De l’autre coté, on a le bon coté de Norman qui s’inquiète pour son fils et qui semble perdu. C’est un personnage qui peut sembler attachant mais les apparences peuvent être trompeuses. Son coté démoniaque est encore plus dangereux qu’on pourrait le croire, surtout dans son obsession de vouloir tuer Spider-Man, la seule personne capable de l’arrêter. Ici, le fait d’avoir atterri dans un nouveau monde est une grande chance pour lui car son coté maléfique lui donne envie de le conquérir. Franchement, c’est un méchant fidèle à lui-même qui a su rester effrayant et dangereux comme avant.
    Otto Octavius / Le docteur Octopus (Alfred Molina) est un savant qui s’occupait de créer sa nouvelle source d’énergie avec sa machine avant qu’il n’arrive dans ce monde. En arrivant, il sème la destruction et s’en prend à Spider-Man pour des raisons compréhensibles. On sait que sa méchanceté, son envie de créer cette machine et de tuer Spider-Man vient du fait qu’il entende les voix de ses bras robotiques, à cause de la destruction de sa puce inibitrice. C’est un méchant toujours aussi classe avec des motivations compréhensibles et qui semble toujours être aussi sadique à cause de ses bras robotiques. Surtout que sa machine est tout ce qu’il lui reste depuis la mort de sa femme, c’est comme si son bon coté avait disparu avec la perte de sa femme et que ses bras mécaniques étaient la voix du mal.
    Max Dilon / Electro (Jamie Foxx) est un ancien scientifique transformé en monstre après un accident chez Oscorp alors qu’il était un employé rejeté que personne ne voyait. Depuis, il est devenu un super-méchant contrôlant l’électricité et qui a soif d’énergie. Dans ce nouveau monde, il a retrouvé sa forme physique et souhaite se nourrir de l’énergie de ce monde. Sa soif d’énergie peut se comprendre, surtout quand on voit qu’il doute de Spider-Man et qu’il se fait facilement embobiner par ce qu’il entend. Son changement de design est assez bien amené d’ailleurs, on sent que ça a été réfléchi.
    Curt Connors / Le Lezard (Rhys Ifans) est un scientifique d’Oscorp qui a été transformé en Lézard, à cause d’une expérience pour récupérer son bras qui a eu des effets secondaires graves, et qui cherchait à transformer toute la ville en Lézard. Ici, il cherche surtout à se venger de Spider-Man qui a perturbé ses projets par le passé, ce qui peut se comprendre. D’ailleurs, le Lézard semble un petit peu mieux géré sur son design que dans The Amazing Spider-Man. Enfin, ce n’est qu’un animal qui cherche à se venger sur la proie qui a essayé de l’arrêter, c’est normal qu’il veuille s’en prendre à Spider-Man dans ces circonstances.
    Flint Marko / L’Homme-Sable (Thomas Haden Church) est un ancien super-méchant qui a volé de l’argent pour payer l’opération dont a besoin sa fille souffrant d’une maladie rare et très grave. En apparaissant dans ce monde, sa priorité est de rentrer chez lui afin de retrouver sa fille qu’il aime plus que tout. Il est normal qu’il préfère suivre les autres méchants étant donné qu’il n’a pas confiance en un Spider-Man qu’il ne connaît pas.


  • Peter Parker / Spider-Man (Tom Holland) est un héros dont tout le monde sait l’identité et qui est accusé du meurtre de Mysterio considéré comme un héros (ce qui est à moitié vrai car Quentin Beck n’était pas un vrai héros). Maintenant, il se retrouve en tant qu’ennemi public numéro et il cherche les meilleures solutions possibles pour gérer sa vie en tant que Peter Parker tout en affrontant des super-méchants qui semblent bien connaître Spider-Man. Ici, Peter Parker se retrouve confronté à la plus difficile de toutes les épreuves de sa vie et ça rend son personnage beaucoup plus intéressant à suivre que dans les précédents. Sincèrement, ici on a un vrai Peter Parker qui affronte des épreuves difficiles et qui a enfin un développement intéressant par rapport à ces fameuses épreuves. D’ailleurs, pour la première fois de la trilogie, on a plus l’impression de suivre Iron Boy, on a vraiment l’impression de suivre Spider-Man avec ses propres ennemis dépendant de lui et sa vie qui ne dépend pas des autres. Peter Parker a été grandement amélioré et il est beaucoup plus intéressant à suivre dans ce long-métrage que dans les précédents.
    Docteur Strange (Benedict Cumberbatch) est un sorcier extrêmement puissant qui souhaite aider Peter parce qu’il a de la peine pour lui. Malgré que ce soit un sorcier très têtu qui veut juste rectifier les choses comme elles sont censées l’être, c’est un personnage assez bien développé ici, surtout qu’il apprend de ses erreurs et de Spider-Man dans cette histoire. Et puis, malgré les apparences, ça montre bien qu’il a un cœur pour vouloir aider Peter avec son énorme problème d’identité.
    Michelle Jones (Zendaya) est la petite amie de Peter et elle affronte cette épreuve avec lui malgré les difficultés et malgré qu’elle soit différente des autres filles avec son ton sarcastique. Elle semble plus attachante dans cet opus que dans les précédents et elle est le meilleur soutien que Peter a avec tout ce qu’il traverse. Il n’y a pas grand-chose à dire sur elle mais c’est un personnage plus attachant à suivre dans ce long-métrage.
    Concernant Tante May et Ned Leeds, vous les trouverez plus bas dans cette critique car eux ont eu des petits soucis qui se sentent.


  • L’écriture a été mieux géré que dans les précédents opus. Alors, on a toujours quelques problèmes d’humour et quelques personnages qui posent un peu problème mais nous sommes moins dans un teenage movie. Là, l’écriture a été un peu mieux géré sur le pourquoi il va demander l’aide de Docteur Strange et sur le développement de Peter à travers tout ce qu’il va affronter. Ils ont même fait attention pour éviter les incohérences avec les méchants venant des autres univers. Donc, l’écriture a encore quelques problèmes (surtout d'incohérences dont on va parler) mais ils ont fait des progrès par rapport aux deux précédents opus et ça se sent.


  • Évidemment, il y a plusieurs évolutions à suivre dans ce long-métrage. La principale est celle de Spider-man, qui a une très bonne évolution en tant que Spider-man et qui semble enfin avoir une très bonne évolution en tant que héros. Y compris dans son envie de changer les choses et de ne pas tuer les méchants (sachant qu’il a déjà tué Mysterio). Franchement, son évolution est la plus intéressante à suivre dans ce long-métrage. Après, les méchants ont un peu de développement intéressant par rapport à lui et son envie de les sauver mais c’est surtout l’évolution de Spider-Man qui reste la plus intéressante.


  • L’identité de Peter Parker a été révélé au monde, à la grande surprise de Peter. Maintenant, sa famille, ses amis et lui ne sont plus en sécurité avec les médias qui le harcèlent. Pour retrouver une vie normale, Peter décide d’aller voir Docteur Strange pour lui demander un sort capable de faire oublier qu’il est Spider-Man. Le sortilège étant perturbé, il ne fonctionne pas et des ennemis d’un autre monde semble faire leur apparition, Peter pourra t-il les arrêter et retrouver une vie normale ? Une histoire intéressante à découvrir pour voir de quelle manière il va s’y prendre et de quelle manière ça va finir.


  • Dans ce long-métrage, Jon Watts met à nouveau en scène le Spider-sens. Là où il l’avait raté dans Far From Home (faisant plus croire à l’ultra instinct de Sangoku que le véritable Spider-sens de Spider-man), il s’en est beaucoup mieux sorti ici. En effet, dans ce long-métrage, il apporte une bonne mise en scène et un bon son pour illustrer le spider-sens de Spider-Man de manière intelligente. Certes, ce n’est pas parfait ou meilleur que dans les autres long-métrages sur Spider-man mais c’est bien rattrapé de sa part (même Spider-Man l’utilise peu).


  • Le long-métrage démarre par la fin de Far From Home ou Spider-Man voit son identité se faire révéler à la télévision, il va donc chercher Michelle Jones qui commence à avoir des problèmes avec les habitants et décident de fuir. A travers cette introduction, on comprend que c’est une suite directe à Far From Home et cela nous donne envie d’en savoir plus sur la suite de l’histoire maintenant que tout le monde sait qu’il est Spider-Man. Comment ça va se passer pour lui et ses proches maintenant ?


  • En terme de symbolisme, il y a pas mal d’éléments intéressants dans ce long-métrage. En effet, on a le cauchemar que représente l’identité de Spider-man maintenant qu’elle a été révélée pour Peter, le nom de Strange que Peter n’a le droit de prononcer que lorsque celui-ci lui fait confiance ou encore ce que représente Spider-man et ce nouveau monde pour la majorité des méchants. Bref, on peut voir que le symbolisme a été travaillé comme il se doit dans ce long-métrage.


  • Ayant vu ce long-métrage en VF, la question qu’on était en droit de se poser est de savoir si les acteurs allaient avoir la même voix que dans les anciens long-métrages ? Et la réponse est oui, non seulement ils retrouvent leur VF d’origine mais ils sont toujours au top dans leurs personnages. Franchement, c’est impressionnant de voir que la VF a été aussi bien géré, un grand bravo pour le ou la responsable du casting VF de ce long-métrage.


  • Concernant le jeu d’acteur, il n’y a pas grand-chose à dire dessus vu qu’il est assez bon. Willem Dafoe et Alfred Molina sont toujours excellents dans leurs rôles, Tom Holland se débrouille très bien en Spider-Man, Jamie Foxx est un Electro convaincant, même Zendaya semble un peu plus investie ici que dans les précédents opus… Bref, on peut voir que le jeu d’acteur a été travaillé de la part de tous les acteurs.


  • La dichotomie principale se fait surtout entre Spider-Man et le Bouffon Vert, ce qui est une dichotomie intéressante à suivre. En effet, que ce soit Peter qui lui donne une chance de changer ou le bouffon vert qui fait des choses horribles pour détruire Peter, on sent que la dichotomie entre eux fonctionne bien (moins que dans Spider-Man de Sam Raimi mais ça marchant quand même).


  • Concernant le casting, ça se voyait déjà avec la bande-annonce et les articles mais il faut admettre que le casting a été très bien géré. En effet, les méchants sont réellement réincarnés par TOUS les acteurs qui les ont déjà incarnés et ça, c’est un grand plaisir à voir. Donc, on peut affirmer que le casting a réellement été de très bonne qualité pour ce long-métrage.


  • Les différentes interactions qu’on voit dans ce long-métrage sont très bonnes. Que ce soient celles entre certains méchants (comme l’Homme-Sable et Electro ou le Bouffon Vert et le docteur Octopus) ou celles entre les méchants et Spider-man, on a des interactions assez intéressantes, entre plusieurs personnages, à suivre dans ce long-métrage.


  • Les scènes d’action sont un peu plus intéressantes dans la mise en scène (sauf une) mais très intéressantes dans la narration. Chaque combat de Spider-Man dans ce long-métrage raconte quelque chose d’important et d’intéressant entre les personnages qui s’affrontent. Vraiment, les scènes d’action sont d’assez bonne qualité ici.


  • Les costumes de ce long-métrage sont toujours aussi beaux. Étrangement, le Lézard a l’air mieux fait que dans The Amazing Spider-Man et la majorité des costumes semblent être travaillés. Même la nouvelle tenue du bouffon vert, qui faisait moche sur les affiches, passe plutôt bien dans ce long-métrage.


  • Certaines références de ce long-métrage sont magnifiques. Franchement, la majorité des références de ce long-métrage sont sympathiques (comme la tenue du comics Secret War que porte Spider-man par exemple). Mais bon, à vous de les découvrir dans ce long-métrage.


  • En terme de surprise, on peut dire que ce long-métrage arrive à pas mal surprendre. Cependant, il a réussi à faire un cameo surprise très surprenant tout en fonctionnant bien avec la situation et ce qui se passe. Inutile de vous dire de qui il s’agit, vous le reconnaîtrez très facilement.


  • L’univers du long-métrage arrive à s’étendre un peu plus avec le nouveau sortilège de Docteur Strange, quelques éléments inattendus dans le scénario et les nouveaux personnages qui apparaissent dans ce long-métrage.


  • Ce long-métrage apporte une très bonne fin collant à Spider-Man et à son évolution. Sincèrement, c’est une fin qui fonctionne très bien et qui fait réellement plaisir à voir après tout ce qu’il a traversé.


  • En terme de décors, on peut dire que ce long-métrage a réussi à les soigner comme il se doit. Ils ne sont pas parfaits mais on a réellement d’assez beaux décors à découvrir dans ce long-métrage.


  • Rien a redire sur les effets spéciaux qui sont toujours aussi beaux. En effet, les effets spéciaux sont souvent très soignés chez Marvel et ce long-métrage ne fait pas exception à la règle.


  • Certains éléments de ce long-métrage sont assez inattendus. En effet, malgré que certains soient prévisibles, d’autres fonctionnent très bien et arrivent à surprendre le spectateur.




Négatif




  • Concernant les personnages inutiles (qui sont surtout secondaires), on a toujours Ned (Jacob Batalon) et Flash (Tony Revolori) dans les personnages principaux. Ned est là pour soutenir Peter mais ne sert à rien à part continuer ses réflexions montrant qu’il est impressionné et ses petites allusions avec « le geek dans le fauteuil » (vous ne pouvez pas savoir à quel point je hais ce terme se moquant d’Oracle de Batman). Mais bon, il n’apporte pas grand-chose à l’histoire, on aurait largement pu se passer de lui. Quant à Flash, il est devenu un exploitant de la vie de Peter Parker en prétendant être le meilleur ami de Spider-man alors qu’il ne l’a jamais aidé et qu’il ne fait que profiter de ça. Ce qui aurait pu être intéressant avec lui, c’est de voir qu’il respecte enfin Peter et qu’il s’inspire de son exemple pour l’aider à entrer au MIT, ça ne l’aurait pas rendu important mais ça aurait fait un petit développement intéressant pour ce personnage. Mais non, Flash reste le petit c*n habituel des deux premiers en exploitant Spider-man. D’ailleurs, comment il a pu entrer au MIT alors qu’il avait toujours faux aux questions du club de sciences de son lycée dans Homecoming ? A part sa fortune, c’est difficile à dire. Sinon, il y a aussi John Jonah Jameson (J.K Simons) qui est bien interprété mais qui n’apporte rien à l’histoire. Soyons honnêtes deux minutes, revoir J. J. Jameson incarné par le même acteur qui l’incarne parfaitement, c’est cool, mais à quoi sert-il dans cette histoire ? On aurait pu se contenter de ses interactions télévisuelles, ça aurait largement suffit. Là où dans la trilogie de Sam Raimi, le Daily Buggle a servi dans les trois films, pour que le Bouffon Vert trace la piste de Spider-Man en cherchant Peter Parker qui prend les photos dans le 1, en affichant sa victoire avec le costume qu’on lui a vendu dans le 2 (et qu’il prenne conscience de son erreur de l’avoir fait fuir avant de se faire voler son costume), et pour la confrontation entre Eddy et Peter dans le 3. Ici, J. J. Jameson fonctionne pour raconter au monde ce qui se passe mais pas quand on le voit sur le terrain à observer Spider-Man comme une cible à abattre. Enfin, nous retrouvons les professeurs de Far From Home qui n’étaient là que pour faire rire mais, fort heureusement, ils ne sont présents que pour une seule scène. Il semblerait qu’on ait fait le tour de tous les personnages inutiles de ce long-métrage. Sinon, on a aussi Tante May (Marisa Tomei) qui commence enfin à agir comme une véritable tante May avec ses leçons de vie pour aider Peter, à savoir le bon chemin à prendre. Il était temps ! Par contre, le problème est qu’elle n’a que deux ou trois scènes où elle agit comme ça, sinon, ça reste pratiquement le même personnage que dans les anciens opus. Donc oui, il y a du progrès avec cette tante May mais ce n’est pas encore ça.


  • On pourrait parler des incohérences de ce long-métrage ? On nous dit que tous ces méchants sont venus dans cet univers parce qu'ils connaissaient l'identité de Spider-man mais... c'est faux. Déjà, Octopus dit qu'au moment où il a été transporté ici, il tenait spider-man à sa merci, donc il ne connait pas l'identité de Peter à ce moment là. Non parce que, pour rappel, il apprend l'identité de Peter juste quand il est affaibli et qu'il écoute Peter pour changer de camp. Et comme Octopus ne semble pas avoir les cheveux mouillés, on peut en déduire qu'il parlait d'un moment avant cette scène, mais lui encore c'est pardonnable. Et sinon, d'où Electro connaît l'identité de Spider-man ? Dans Amazing Spider-Man 2, il n'apprend jamais l'identité de Spider-man, c'est Harry qui l'apprend en voyant Gwen et Spider-Man ensemble APRES LA MORT D'ELECTRO. Enfin, ça encore ce n'est pas trop grave. Par contre, quand on voit la manière dont finissent les méchants, on est d'accord que ça créait énormément d'incohérences par rapport aux long-métrages originaux ? C'est un détail mais, si ils finissent tous comme ça, est-ce qu'ils rentrent chez eux dans cet état ou comme ils étaient en arrivant ? Dans les deux cas, ça pose problème. Sois Spider-man les a sauvé pour rien car il est envoie quand même à la mort, sois ils rentrent chez eux en chamboulant toute leur timeline. Bref, ces incohérences montrent que, malgré le petit progrès d'écrtiure, il y a encore pas mal de problèmes dans le scénario en y réfléchissant bien.


  • Pourquoi Spider-Man a la même tenue que dans le comics Secret War ? Ce n’est pas que le fait qu’il ait un nouveau costume est dérangeant, au contraire, c’est une bonne chose. Cependant, ses anciens costumes ont toujours été justifiés sur le comment il les a eu ou fabriqué, pourquoi ce n’est pas le cas ici ? Qu’il remette sa tenue d’Iron Spider, on peut accepter sans problème, mais qu’il ait un nouveau costume sans nous expliquer d’où il vient ? Là non. Et encore, c’est un beau costume mais il aurait peut-être fallu qu’on le voit le fabriquer pour qu’il fonctionne mieux, même si c’est un détail.


  • Attention, la relation entre Michelle Jones et Peter Parker n’est plutôt pas mal dans cet opus, beaucoup plus agréable que dans Far From Home en tout cas. Cependant, on ne peut pas en dire autant de la relation entre Happy et May. Certes, on n’en parle que quelques minutes pour dire que c’est fini (et encore, c’est May qui dit ça sans problème) mais on s’en fiche de cette relation. Au pire, ça aurait été intéressant si ça développait les personnages mais ce n’est pas le cas, donc cette relation n’apporte aucun intérêt. Le seul avantage est qu’on parle très peu de cette relation.


  • Évidemment, il y a quelques scènes inutiles dans ce long-métrage comme Ned avec sa magie (d’où il maîtrise la magie aussi vite ? C’est encore pire que le coup de Rey qui peut envoûter quelqu’un avec la force alors qu’elle ne la connaissait pas il y a 1 heure) ou Michelle qui arrive à prendre Docteur Strange de haut pour avoir un « s’il vous plait ». Sinon, il y a aussi la fameuse scène de notre trio qui se moque du nom du docteur Octopus. Enfin bref, il y a quelques petites scénettes inutiles dont on aurait pu largement se passer.


  • Au risque d’être le seul à m’en souvenir, mieux vaut poser la question, où est le Scorpion ? Sérieusement, on nous l’a teasé depuis 2016 avec la scène post-générique et il n’est toujours pas là ? Surtout que là, vous aviez tous les outils pour qu’il soit présent, Jameson qui est là et qui veut détruire Spider-Man et un groupe de méchants avec qui il aurait pu former les Sinister Six ! Mais bon, il faut croire que nous n’aurons jamais le Scorpion alors que l’idée de l’introduire dans un long-métrage, même comme celui-ci, était une bonne idée.


  • La plupart des musiques de la première partie sont des musiques oubliables qui ne racontent pas grand-chose. En vérité, les musiques commencent à se faire remarquer dans la deuxième partie du long-métrage (avec un ou deux thèmes qu’on connaît). Cependant, c’est regrettable que toutes les musiques ne soient pas forcement au même niveau, la première moitié est oubliable et la deuxième partie est pas mal. Après, ce n’est pas trop grave mais ça aurait été sympathique d’avoir des musiques un petit peu plus marquantes


  • Concernant la mise en scène, il y a encore quelques points à reprocher à Jon Watts. Certes, il s'est un peu amélioré avec quelques plans stylés mais, encore une fois, il ne semble pas très investi dans la mise en scène. Contrairement à Sam Raimi et à Marc Webb, on voit que Jon Watts n'a pas une mise en scène soignée, il fait juste son film le plus simplement possible. Et malgré quelques petits efforts dans les scènes d'action, ça ne vole pas très haut quand même.


  • Autant être honnêtes, si vous ne connaissez pas les anciens long-métrages sur Spider-Man, alors vous aurez du mal à comprendre certaines choses sur les méchants et sur quelques éléments du scénario. C’est un détail car il doit y avoir peu de personnes qui n’ont pas vu les précédents opus mais ça reste un problème pour ceux qui découvrent Spider-Man avec Homecoming, Far From Home et No way Home.


  • On l’avait déjà senti avec la bande-annonce et c’est toujours le cas, l’humour est soûlant à pas mal de moments. Que ce soit avec certains personnages ou dans certaines scènes, on voit bien que l’humour n’est pas très efficace dans l’ensemble. Au pire, une ou deux blagues arriveront réellement à vous faire rire mais on ne va pas aller jusqu’à dire que ce long-métrage est drôle, ce n’est pas le cas.


  • On va parler de trois évènements prévisibles dans ce long-métrage, le refus de candidature au MIT, Docteur Octopus qui change de camp et le Bouffon Vert qui trahit Spider-Man. Désolé de vous le dire mais ces trois événements sont des événements que vous devinerez très facilement, ce qui est regrettable parce que ce long-métrage arrive à nous surprendre sur pas mal de points à coté de ça.


  • La majorité des scènes d’action sont bien, sauf le combat final de Peter contre le Bouffon Vert. Ce combat est le seul qui ne marche pas à cause du trop gros nombre de cuts, ce qui est regrettable car les scènes d’action étaient plutôt pas mal avant ce combat. C’est regrettable que le combat final soit le combat le moins bien mis en scène.


  • Étrangement, l’émotion de ce long-métrage ne marche pas totalement. Attention, certaines scènes sont réellement impactantes et surprennent mais d’autres, qui sont plus importantes en terme d’émotion, n’arrivent pas à apporter l’émotion qu’il faut (PARTIE SPOIL pour plus de détails).


  • Comme dans les précédents opus, certaines scènes durent un peu trop longtemps juste pour étendre les blagues. C’est en partie à cause de ça que l’humour de ce long-métrage n’est pas très bon.



!!! PARTIE SPOIL !!!


La première scène post-générique révèle Eddie Brock (Tom Hardy) qui parle à un barman et au symbiote avant de disparaître pour retourner dans son monde. Cependant, une partie du symbiote est restée dans ce monde et va sûrement essayer de retrouver Peter pour se lier à lui. Bon, moi qui avait peur de la dichotomie entre Venom de Sony et Spider-Man du MCU, je suis soulagé de voir qu’ils ne s’affronteront jamais. Maintenant, la question est de savoir si Eddie Brock existe dans le MCU mais rien ne nous le dit pour le moment. Sinon, la seule chose qu’il faut éviter maintenant que le symbiote est là, c’est que Flash Thompson l’obtienne. Déjà que c’est le pire Flash de tous les films Spider-man, ça serait honteux de voir qu’il devient l’agent Venom, il ne le mérite pas.
Sinon, la deuxième scène post-générique révèle une bande-annonce de Docteur Strange qui part chercher Wanda pour l’aider à corriger des erreurs et avec le retour de Mordo qui va bien être le méchant principal de l’histoire (comme on le pensait avec la scène post-générique du premier opus). Ce n’est pas la première fois que Marvel nous fait une bande-annonce dans une scène post-générique, c’était aussi le cas dans Thor qui nous mettait une bande-annonce d’Avengers, mais ça annonce des choses intéressantes pour le futur film de Docteur Strange. Enfin, malgré que la première scène post-générique fasse un petit peu pathétique, ça reste des scènes intéressantes à voir.


Ceux qui l’ont dit l’ont souhaité et ils ont eu raison, les trois Spider-Man, Tobey Magguire, Andrew Garfield et Tom Holland vont bien se battre ensemble pour vaincre les super-méchants. Franchement, c’est un rêve qu’on aurait cru impossible mais qu’ils ont fait et il y aura de quoi ravir beaucoup de fans de voir ça ! Surtout que Tobey et Andrew apparaissent dans cet univers au bon moment (même si le coup de Ned qui sait utiliser la magie aussi vite n’est pas convaincant), quand Spider-man a perdu sa tante May. Après ça, les autres Spider-Man vont lui parler pour lui faire comprendre qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités et ils vont travailler ensemble pour arrêter ces super-méchants tout en ayant quelques interactions intéressantes par rapport à leurs univers. Franchement, si vous n’allez voir ce long-métrage que pour voir les trois spider-man ensemble, vous ne serez pas déçus. Surtout qu’ils retrouvent leurs VF d’origine et leurs costumes de l’époque (The Amazing spider-man 2 pour Andrew), c’est beau.


Quand on parle d’émotion avec ce long-métrage, beaucoup vous parleront de l’arrivée des deux autres Spider-Man qui a fait plaisir à voir (moi y compris). Cependant, quand on parle d’émotion raté dans ce long-métrage, c’est surtout avec la mort de Tante May. Autant Peter qui accepte que tout le monde l’oublie est une très bonne scène qui le développe bien, mais même si la mort de tante May le développe bien aussi, ce n’est pas une scène qui donne envie de pleurer. Je vous assure que j’ai essayé de pleurer en voyant sa mort mais je n’y arrivais pas (et je dis ça sans comparer cette mort avec cette du jeu Marvel’s Spider-man sur PS4). En vrai, il est difficile de voir d’où vient le problème parce que la musique est bien et que Tom Holland joue très bien cette scène mais cette scène n’apporte pas d’émotion.


Une question qui peut venir à l’esprit en regardant ce long-métrage. Stark Industries appartient bien à Pepper Potts depuis la mort de Tony Stark ? Peter n’a fait qu’hériter des drones avec les lunettes de soleil de Stark. Vu qu’une enquête est lancée par les agents fédéraux pour arrêter Peter, comment se fait-il qu’on ne voit pas Pepper Potts se faire arrêter aussi ? Elle est responsable de Stark Industries donc elle devrait être concernée aussi par ce qui s’est passé (surtout que Stark Industries n’est pas en ruines). Après, ce n’est pas un drame mais c’est à se demander ce qu’elle fait pendant qu’on lui prend ce qu’il y a dans le bureau.


Alors que d’énormes fissures dimensionnelles arrivent dans le monde pour venir vers Spider-man (Tom Holland), Peter fait le choix de demander à Strange d’utiliser le sort afin que tout le monde l’oublie et qu’ils oublient qu’il est Spider-Man. A partir de cette scène, on voit un vrai Spider-man qui a compris qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Sachant qu’avant ça, il allait tuer le bouffon vert pour venger sa tante si Tobey ne l’avait pas arrêter. Franchement, c’est un choix difficile mais le seul logique par rapport à la devise de Spider-Man.


Une des déceptions de certains sera de constater que les Sinister Six ne sont pas dans ce long-métrage. Et non, si vous regardez bien, nous n’avons que 5 méchants qui ont été attrapé et qui se sont battus face à lui et non 6. Après, il est vrai que Venom était dans cet univers mais comme il est resté dans son coin à boire, ça ne compte pas. Donc non, nous n’avons toujours pas d’adaptation des Sinister Six en live. Si les Amazing Spider-Man reprenaient, ça pourrait se faire mais ça m’étonnerait que ça arrive...


Dans ce long-métrage, vous remarquerez que la statue de la liberté où combattent les personnages a un bouclier à la place de sa flamme. Alors certes, Captain America est un symbole pour l’Amérique mais c’est peut-être un petit peu exagéré là, même si c’est pour lui rendre hommage. Après, c’est juste un détail, mais comme la statue de la liberté est un monument sacré des américains, c’est à se demander si l’idée était bonne.


Donc, Spider-Man est allé directement chez docteur Strange pour demander à ce que tout le monde oublie qu’il est Spider-man. Cependant, il n’a pas pensé à aller voir la représentante du MIT pour plaider sa cause avant. Bon en vrai, ce moment est pardonnable car il était très occupé par le fait que tout le monde sache qu’il est Spider-Man et il ne le savait pas. Pour ce coup là, on va dire que ça passe.


Peter a bien gâché le sortilège parce qu’il interrompait tout le temps Docteur Strange pour lui dire de ne pas oublier que telle et telle personne n’oublie pas qui est Spider-Man. Alors oui, c’est enfantin que ce soit comme ça, mais ça va avec l’évolution d’un gamin qui grandit trop vite avec les responsabilités qui vont avec.


Au final, ce long-métrage a su nous offrir un meilleur long-métrage que les précédents opus réalisés par Jon Watts. Malgré que nous ne soyons pas face à un chef d’œuvre ou au meilleur long-métrage sur Spider-Man (ceux de Sam Raimi et de Marc Webb sont toujours au-dessus, ainsi que New Generation dont j’attends la suite avec impatience), nous sommes face à un long-métrage qui arrive à satisfaire ses fans tout en ayant tiré quelques leçons des erreurs de ses précédents opus. Nous avons une mise en scène un peu plus soignée, un héros principal très bien travaillé, un casting très bien géré, une histoire intéressante qui se tient, une écriture mieux gérée du scénario, des acteurs investis dans leurs rôles, des effets spéciaux de qualité et des scènes d’action assez bien travaillées, surtout dans la narration des combats. Après, ça ne nous fait pas oublier l’humour forcé et toujours pas drôle, les personnages inutiles et énervants, le manque d’émotion et quelques moments prévisibles de ce long-métrage. Enfin, malgré ses défauts, c’est un long-métrage qui a su s’améliorer par rapport à ses prédécesseurs (du MCU) et que je vous conseille de regarder par curiosité. Personnellement, j’avais peur d’être un peu déçu et je suis ressorti agréablement surpris de ma séance. Je ne regrette pas de l’avoir vu au cinéma, ça en valait la peine (malgré qu’il reste quelques progrès à faire).

Créée

le 16 déc. 2021

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FloYuki

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le 17 déc. 2021

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C'est comme ça qu'un homme lambda se prend pour un faux-justicier d'internet.

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le 23 avr. 2021

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FloYuki
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le 12 oct. 2019

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le 30 juin 2018

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