Vaguement amusant.. au second degré.
Dans la catégorie "Film d'horreur pour 12-20 ans", c'est un vrai cas d'école :
- Une bande d'amis, jeunes, beaux, dynamiques.
- Un assassin inhumain tuant à l'arme blanche
- De sombres allées, de lugubres maisons
- De nombreux suspects très louches
Mais le plus étrange, c'est que dans cette catégorie, déjà mauvaise à la base de sous-produit de Slashers pour ados, il est vraiment très raté.
////// SPOILERS ///////
Le comble, c'est que jamais il ne fait peur. Tout y est si convenu, si banal et attendu que même jamais la tension ne monte d'un cran. Non vraiment, rien de surprenant ou de remuant, même pas grand chose de dérangeant... Au mieux, on aura un petit pincement pour la pauvre Buffy, éventrée si prés du but (l'évasion, en l'occurrence), mais les personnages sont tellement inintéressants et peu attachants que finalement, on se désintéresse complètement de leur funeste sort.
Fiches de persos :
- Helen est une jeune blonde sans cervelle. Heureusement, elle a au moins autant d'instinct de survie que la tueuse de vampire qu'elle incarne habituellement mais hélas pour elle, pas autant de talents en arts martiaux.. Ça lui coûtera deux kilos de tripes et une vilaine cicatrice qu'elle aura bien du mal à faire passer pour les séquelles d'une césarienne.
- Julie n'a absolument aucun instinct de survie.. Ou plutôt, il est vraiment très mal foutu. Elle court, se cache mais ne réfléchit pas au delà de la seconde qu'elle est en train de vivre. Ainsi, quand on est sur un bateau avec un serial killer, on peut :
1) Se jeter à l'eau, ce qui semble une alternative raisonnable, surtout à 10 mètres du bord.
2) Jouer à cache cache sur le pont en attendant du secours, ça peut être long et fatiguant et en comptant que le tueur va bondir, grogner et balancer des menaces à intervalle régulier, il tombera sans doute en premier
3) Se planquer dans la cale en hurlant pour se faire repérer et attendre la mort. C'est bien sûr la solution de Julie.
- Ray a la désagréable manie de ne pas finir ce qu'il fait. Il ne repasse pas sur les gens qu'il écrase, ne termine jamais ses enquêtes et surtout ne vérifie pas que l'éventreur au crochet qu'il vient d'assommer est bien hors de combat avant de venir relever sa copine. Typique d'un complexe de supériorité mal digéré ; mais avec un hameçon pour pêche au requin dans l'estomac, c'est compréhensible.