Shrek, le premier du nom, était une sympathique tentative hollywoodienne exploitant un antihéros dans le cadre d'une parodie des contes à la Andersen: Un ogre vert, adorant son marais natal, sauvant une pseudo-princesse dont on attendait pas (trop) qu'elle soit elle-même un monstre, c'est rigolo avec le sidekick noir, pardon, l'âne faisant tant bien que mal de l'humour drôle (heureusement d'ailleurs) et puis ça finit bien, mais l'exploit technique ça compte non ?
Allez, pour te faire plaisir.
Alors devant le succès et la starification de l'antihéros qui rote et qui pète, nos amis commerciaux se sont donc mis en tête d'en faire une franchise, mais cela implique d'en faire un deuxième épisode.
Alors nos deux tourtereaux pètent et rotent dans les marais en pouffant de rire, vivotant du maigre pillage du panier du chaperon rouge quelque peu distrait et téméraire, mais voilà: La famille royale adore la tradition (Etonant, n'est-il pas ?) et les voilà partis au Fort Fort Lointain pour accomplir leurs obligations sociales.
Il ne nous reste alors plus qu'à nous laisser bercer par ce long filet d'eau tiède dans lequel un chat rivalise avec l'âne pour essayer de nous faire rire (et je l'avoue honteusement: ils arrivent à nous faire sourire) avec des blagues assez paresseuse et où va s'intercaler une rivalité de statut social au milieu d'une mésentente due à ces très compliquées différences culturelles.
Si l'histoire avait été un petit moins banale avec un peu moins de poncifs car tout s'enchaîne en cochant le bingo de ce genre de mise en situation, peut-être que.
Mais quoi, allez savoir !