Dans cette suite, Shrek le second va encore plus loin dans la manière d'approcher les films d'animations. Les références sont plus nombreuses que ce soit dans le cinéma avec Spiderman, Indiana Jones, Flashdance, Ghostbusters, Frankestein, Mission Impossible... ou de la télévision avec la parodie des émission E! ou encore "Cops" rebaptisé en "Knights" (avec le chat poté arrêté avec de l'herbe... à chat). La bande-son est encore plus pop revisitant de David Bowie à Cindy Lauper. L'humour augmente en qualité, mois en quantité puisqu'à l'inverse du premier, on subit les premières longueurs et lassitudes de la saga qui seront décuplés dans le 3 et le 4. On regrette aussi l'apparition des premières chansonnettes mielleuses qui ne se terminent pas par une vanne bien grasse. Dommage ! Sans doute dû à un effet de surprise passé. Heureusement Shrek 2 voit l'apparition d'un nouveau personnage et pas des moindres, le chat poté volant la vedette à Shrek himself et qui se verra même attribué une "spin-off" dans un futur proche. Dreamworks a admirablement bien croqué l'esprit du félin domestique que ce soit lorsqu'il fait ses yeux doux ou qu'il retourne sa veste pour obtenir ce qu'il désire. On adore et on en redemande. Shrek 2 dénonce encore plus que dans le premier les comtes pour enfants qui enfoncent dans le crâne des jeunes filles l'importance du paraître avec tout ces Princes Charmants qui leur formatent leur esprit. Délicieux. On appréciera aussi les parodies des grandes marques et symboles américains (Starbucks, Burger King, Hollywood...). Véritable satire des temps modernes, Shrek 2 est une réussite et relève donc brillamment la barre difficile des suites réussies. Bravo !