J'aime ce genre de film, fort de son propos universel il réussit à toucher chacun de nous d'une manière si forte et si personnelle.
Juste en présence de ces images, on devient nous même cette voix off, ce narrateur silencieux sillonnant la Terre, tissant des liens avec ces situations fragmentées, re-assemblées dans un sublime kaléidoscope de pays, de cultures, de sociétés.
Plus que tout j'aime me perdre devant cet écran imax, me noyant dans mes pensées et avec délice reprennant au vol ici et là le flow des images, sublimes portraits, spectaculaires timelapses. Tiens justement qu'est ce qu'on est nous en fait dans tout ce maelstrom: spectateurs? acteurs? auteurs?
"Samara" est comme un miroir ou plutôt non, une peinture, forcement subjective du coup, de l'éphèmere trace de l'Homme sur la Planête, ces interactions avec elle et lui-même, éparses et connectées mosaiques de fourmis.