9 ans ont passé depuis - Les Chroniques de Riddick -.
9 ans pendant lesquels Vin Diesel s'est consacré au sport, au sport et encore au sport ; acceptant de grands rôles, honorant de sa personne des chefs d'oeuvre tels - Baby Sittor - (^-^), se tenant prêt pour le top départ du 3ème volet de Riddick.
David Twohy avait fait une promesse... il y aurait un 3. Les tendances aux trilogies, quadrilogies, pentalogies, hexalogies... se généralisant, un 3ème volet était attendu comme une quasi nécessité ou seulement pour servir l'adage "jamais 2 sans 3".

Durée : 2 heures. C'est positif, pas franchement long et pas d'un ennui profond. Le début est intéressant, on pense tenir le bon bout.
Tout de suite, les décors apocalyptiques d'une planète mystérieuse sautent aux yeux. Bien représentés, peaufinés, aux couleurs ocres orangées...c'est beau et suffisamment travaillé pour nous faire croire à l'histoire.
Les premières séquences sont assez prenantes. Riddick, genou tordu et gueule écorchée, lutte pour sa survie, échappe à de terribles bestioles qui surgissent de partout. Une voix off apporte une appréciation narrative équilibrée.
Pourtant, les choses se gâtent rapidement, passée la première 1/2H. L'intérêt s'émiette, se délite, chute sans pouvoir trouver aucune prise à laquelle se raccrocher.
Les dialogues sont basiques et sans vigueur ; des pans entiers du film sont idiots et très mal réalisés, je pense tout particulièrement aux motos volantes qui nous ramènent dans des créations de séries B faibles budgets.

C'est alors qu'arrive ce qu'il ne fallait surtout pas...on doute et on s'interroge ; on s'interroge puis on doute...
- Riddick - n'apporte en définitive pas grand chose. Ni au cinéma lui-même, ni au spectateur. Un film de consommation rapide, jetable et remplaçable.
Et si je revendique c'est écrit, c'est à David Twohy que revient l'entière responsabilité d'une fin pourrissime ; une fin qui jette un froid glacial sur ce qui a été déroulé juste avant, alors que l'on avait presque évité l'iceberg.

Remerciements cependant aux graphistes et à leurs ordinateurs surpuissants.


http://www.senscritique.com/film/Les_Chroniques_de_Riddick/critique/33718175
FPBdL
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Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les fins pourries qui détruisent tout et vomis et régurgitations : l'art et la délicatesse

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le 31 janv. 2014

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