La disparition.
Je trouve ça très beau, très honnête. J'aime beaucoup la façon dont le cinéaste se pose les questions du réalisme au cinéma. Il arrive à la fois à capter le réel et lui offrir une inspiration...
Par
le 23 mars 2015
16 j'aime
3
Peut-être un peu manichéen. Manque d'idées nourrissant le vécu de la migration (davantage d'interactions verbalisées entre migrants ?, une vraie rencontre en cours de route ?), autres que les grands moments de stress (arrestation, intervention policière, enlèvement par les pirates du rail...), que le réalisateur semble avoir chercher à combler en ouvrant une autre problématique, celle du racisme post-colonial à l'égard des peuples indigènes . De plus, les allégories oniriques paraissent formulées sans trop de subtilité, un peu plaquées pour ce qui est de l'obscur ciel floconneux, et maladroit concernant la vitrine du train miniature. Et comme si je n'avais pas alourdi suffisamment l'addition, j'ajouterais la démarche de Juan prêt au sacrifice pour libérer son camarade. Mais qui aime bien châtie bien, et en toute sincérité "Rêves d'or" m'a captivé, impressionné émotionnellement, d'autant qu'il est filmé avec beaucoup de talent.
6,5/10
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Lien à la nature, Onirisme, Cultures indigènes, Itinéraire initiatique et Relation fraternelle
Créée
le 16 avr. 2024
Critique lue 2 fois
D'autres avis sur Rêves d'or
Je trouve ça très beau, très honnête. J'aime beaucoup la façon dont le cinéaste se pose les questions du réalisme au cinéma. Il arrive à la fois à capter le réel et lui offrir une inspiration...
Par
le 23 mars 2015
16 j'aime
3
Il est rare qu'un film nous happe dès les premières images. Rêves d'or est de ceux-là. De la première à la dernière scène, jusqu'à ce dernier plan magnifique, le premier long-métrage de Diego...
Par
le 24 nov. 2013
15 j'aime
3
Juan prépare son sac à dos, dissimule à l’intérieur de son pantalon tout l’argent qu’il a pu rassembler et quitte l’abri de tôles dans lequel il vivait. Sans se retourner ni saluer quiconque. Il...
le 7 déc. 2013
8 j'aime
Du même critique
Satire politique engagée à l'échelle du continent, par le truchement comme on dit d'un voyage initiatique. Des atmosphères très originales, variées, ayant recours au réalisme magique typiquement...
Par
le 14 avr. 2024
1 j'aime
D'une infinie délicatesse, comme ces plans trois-quarts dos accompagnant les protagonistes dans leurs détresse muette, solitaire (Kisako, la mère, en particulier). Dénonciation d'une morale sociale...
Par
le 7 avr. 2024
1 j'aime
Très bel album jazz contemplatif, classique, avec ce bel ancrage folk britannique par ses déroulés de harpe et son invitation méditative métissée vers l'orient, invitant le koto. Certes pas tout à...
Par
le 13 mars 2024
1 j'aime