A l'image du premier volet, Snyder sacrifie tout au culte du plan pompier au ralenti (et faut reconnaître, y en a des jolis) avec une naïveté campagnarde qui nous fait croire par moment qu'on est dans une publicité "Belle des Champs". Jamais une idée neuve, jamais un élément surprenant. Non: comme dans la fan fiction d'un gosse de 8 ans, ce film n'est qu'une compil de scènes et de visuels puisés ailleurs avec lequel il joue comme avec des Playmobils. Quand Besson faisait le même caprice de gosse en pillant toute la SF qu'il aimait dans "le 5ème Élément", au moins, lui, il arrivait à lui donner une personnalité.