Ah, les après-midi en semaine sur M6. Vous somnolez après un copieux déjeuner avachi sur le canapé du salon avec la télé allumée. Soit, c'est une série allemande sur France Télévisions (voilà à quoi sert notre redevance, toussa, toussa), soit c'est un téléfilm à l'eau de rose sur la 6.


Le rôle de sa vie a été diffusé en 2013 et ce n'est ni plus ni moins qu'Ernie Barbarash qui en assume la réalisation ! Si je dis ça, c'est parce que le bonhomme est surtout connu pour ses DTV d'action avec Jean Claude Van Damme comme Assassination Games, Six Bullets ou Pound of Flesh et Cuba Gooding Jr.


C'est un peu le grand écart car dans Le rôle de sa vie, on est vraiment dans la romance gnangnan, sans surprise, à la Harlequin. Érotisme de pacotille en moins. On reste sur un téléfilm diffusé en journée. Sans surprise non plus car le coup du prof utilisant la littérature pour leur redonner le goût des études et les éveiller à eux-même, c'était déjà en vogue à la fin des années 80 avec Le Cercle des poètes disparus.


L'ensemble reste divertissant et léger pour quiconque apprécie le genre malgré ses personnages caricaturaux entre le CPE fourbe, la directrice protectrice, la secrétaire rigolote et la jolie enseignante blonde en mini-jupe dont le héros va forcément tomber amoureux. C'est niais. Tu sais par avance à la façon dont il se regarde durant leur première scène qu'ils vont finir ensemble et parce que c'est le principe de ce genre de téléfilms.


Et pourtant, j'ai regardé. Jusqu'au bout. Car la blonde est jolie. Et parce que, mode Patrick Sébastien on, à défaut de la voir copuler avec son collègue dans une salle de classe vide, c'est beau l'amour.

Incertitudes
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le 18 mai 2016

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