Passionnant finalement.

Habituellement, je m'en fous un peu (même carrément) de qui est VRAIMENT le réalisateur derrière le film ou la série.

Pareil pour les acteurs qui jouent dans le truc.

Même punition pour le scénariste ou le dessinateur de la bédé que je viens de finir.

Avec qui ils vivent, s'ils ont des gamins, une passion ou je ne sais trop quoi, je m'en cogne.

Déjà s'ils arrivent à créer un truc qui me donne du plaisir, c'est génial et je les en remercie mais l'affaire s'arrête là.

Sauf des fois.

Certains auteurs ou créateurs font de choses suffisamment particulières - ou qui vont me toucher - et je vais avoir envie d'en apprendre plus sur la personne.

Côté bouquins, c'est le cas de Serge Brussolo - mon auteur "préféré" ou Joël Houssin pour son Dobermann par exemple.

Sur les bédés, ça va être John Buscema et Afrdedo Alcala avec leur Conan unique.

Pour le ciné, je n'ai pas vraiment d'équivalent en dehors de Franck Miller - qui cumule cinoche et bédé.

Ce manque d'intérêt relatif est probablement aussi lié au fait que s'il n'y a pas un reportage ou un bouquin dédié à la personne, je ne vais pas non plus chercher vu que je suis une feignasse.

Cette longue intro pour expliquer que si j'ai regardé ce film sur Quentin Dupieux, c'est avant tout parce qu'il existait et que j'étais dans ma période Dupieux. Et j'avoue que le gars est intriguant. C'est compliqué pour moi de comprendre qui est l'auteur de trucs aussi différents que Rubber, Au poste ou Yannick.

Grâce à cet interview/reportage, c'est un peu plus clair.

Et ça rend le gus vraiment sympathique (je trouve).

J'imaginais le mec intello et cynique, limite fouteur de gueule, c'est finalement un gros bosseur sincère.

En tout cas, j'ai été intéressé de m'intéresser à Dupieux et je regarde ses films maintenant d'une façon probablement un peu différente (même si j'ai pas trop accroché à ses deux dernières créations).