Une comédie (policière) un brin lourdingue, plutôt grossière et mal fichu.
Alors oui, c’est vrai qu’il y a des acteurs qui ont la gueule de l’emploi et qui une fois apparu à l’écran font rire. Évidemment Jean Lefebvre, Henry Guybet et Paul Preboist sont géniaux…
J’ai toujours autant de mal avec Michel Galabru qui pour moi en fait des caisses et ne parvient jamais à faire rire (sa blague sur l’éternuement d’un instit qui est allergique aux enfants ne m’a pas fais la première fois et encore pire pour sa séance de drague en poète).
Ce que j’ai aimé dans cette comédie c’est les quelques vannes durant la première heure et les pensées pseudo philosophique avec le constat moral d’une France rurale qui se dépeuple et qui n’arrive pas à garder sa jeunesse et de l’attractivité.
Évidemment la critique sociale sur les hippies est beaucoup plus facile d’accès mais moins intéressante et plus pataude.
La course poursuite en bagnole est vraiment pas mal foutu par les équipes de Rémi Julienne et on notera l’une des plus belle paire de seins du cinéma en la personne de Sophie Boudet.
L’Américain beau gosse est un peu tête à claques et diverses péripéties sont plutôt mal joué pour du comique parodique et pas assez fin pour faire rire intelligemment.
Bref une comédie des années 70 qui sent bon le passé et qui se laisse regarder et écouter mais sans aucun intérêt.