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Collateral damage
C'est officiellement le film d'action le plus violent que j'ai vu à ce jour : D'une brutalité sans nom, gratuite et complaisante, avec une surenchère permanente qui devrait secouer les plus...
Par
le 28 sept. 2010
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Punisher : Zone de guerre par Pascoul Relléguic
Oh la putain de sa mère ! C'est quoi ce film ?
Bourrinade de ouf qui massacre à tour de bras dans un survoltage de n'importe quoi profond, Punisher Warzone a tout pour plaire à l'amateur de film violent déjà décédé cérébralement. Série B bisseuse ou gros nanar qui tache, la question reste posée, car la majeure partie du métrage est traité avec un sérieux qui ruine de rire, comme si personne n'avait remarqué que c'était un peu too much.
On a donc Droopy (le Punisher qui tire la même tronche "you know what ? I'm happy" qu'il défonce des méchants ou qu'il tienne la main d'une petite fille) qui éradique depuis 6 ans les mafias italiennes new-yorkaises en décapitant des vieux avec son couteau, en enfonçant des chaises dans les yeux et en ravageant des visages avec ses doigts (!!) ; d'ailleurs, la liste de ses victimes prend tout le sous-sol du commissariat du coin.
Mais problème, un de ses derniers exploits n'est pas décédé comme prévu et décide de se faire un trip Joker, sauf que maintenant il s'appelle Jigsaw. Il va donc libérer son frangin cannibale de l'hôpital psy et fout le dawa en ville pour récupérer... 20.000 $ ! Il se fait quand même topé par le Punisher et un flic du FBI qui veut aussi l'arrêter mais en fait non, mais ils ont l'immunité dont ils ressortent pour tuer des gens à leur guise.
Ils montent alors une armée de chinois, de blacks et d'Irlandais (!) pour occuper un building et défier le Punisher ; c'est sans compter un vieux Russe "génocidaire et despotique" qui nettoie le rez-de-chaussée pendant que Castle vide l'immeuble par le haut. Fin.
Bon, j'ai beaucoup aimé, c'est très gore, les gens sont des sacs de sang dont on peut briser la nuque en leur mettant une claque dans le dos, ça pète comme il faut, mais faut aussi dire que je me suis beaucoup marré devant l'énormité des conneries du film : toi qui passe cette porte, oublie tout notion de cohérence scénaristique. Tout s'enchaine sans queue ni tête, les personnages sont à peine esquissés (la petite fille est à mourir de rire), le pathos est ridicule... C'est tellement gros qu'on en vient à se demander si c'est pas volontaire, surtout qu'il y a un peu d'humour glissé çà et là, mais pas sur le même niveau.
Dans tous les cas, c'est à voir sans problème pour passer une chouette soirée de débilité bouchailleuse.
7
Écrit par
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le 5 mai 2020
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