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Donkey Kang
Un bon petit polar coréen qui a le bon goût de ne pas se prendre au sérieux, et évite ainsi d'être indigeste (oui Old Boy et I Saw the Devil, c'est vous que je regarde). Le personnage principal est...
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le 8 févr. 2011
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Donkey Kang
Un bon petit polar coréen qui a le bon goût de ne pas se prendre au sérieux, et évite ainsi d'être indigeste (oui Old Boy et I Saw the Devil, c'est vous que je regarde).
Le personnage principal est un anti-héros meurtri, un flic pourri, grossier, débraillé, violent, paresseux, bas du front, qui ne va se lancer dans la traque d'un tueur en série, un détraqué à l'apparence parfaite et au statut social élevé, que par le biais d'un grief personnel et trivial. Porté par un Sol Kyung-Gu excellent, ce protagoniste étrangement charismatique constitue l'une des principales qualités du métrage, de par sa bougonnerie impayable et son évolution psychologique sympatoche. Les autres sont à chercher dans la réalisation carrée, les seconds rôles joliment tenus, l'humour dévastateur qui imprègne l'ensemble, les explosions de violence brutales et jouissives, la bande-son pêchue, les dialogues caustiques.
Et bien que le scénario soit cousu de fil blanc, l'antagoniste peu développé et la morale inintéressante, on se consolera en se disant que si le film ne révolutionne pas le 7ème art, il ne cherche pas à le faire.
Et comme il demeure diablement divertissant, c'est très bien comme ça.
Le personnage principal est un anti-héros meurtri, un flic pourri, grossier, débraillé, violent, paresseux, bas du front, qui ne va se lancer dans la traque d'un tueur en série, un détraqué à l'apparence parfaite et au statut social élevé, que par le biais d'un grief personnel et trivial. Porté par un Sol Kyung-Gu excellent, ce protagoniste étrangement charismatique constitue l'une des principales qualités du métrage, de par sa bougonnerie impayable et son évolution psychologique sympatoche. Les autres sont à chercher dans la réalisation carrée, les seconds rôles joliment tenus, l'humour dévastateur qui imprègne l'ensemble, les explosions de violence brutales et jouissives, la bande-son pêchue, les dialogues caustiques.
Et bien que le scénario soit cousu de fil blanc, l'antagoniste peu développé et la morale inintéressante, on se consolera en se disant que si le film ne révolutionne pas le 7ème art, il ne cherche pas à le faire.
Et comme il demeure diablement divertissant, c'est très bien comme ça.
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le 8 févr. 2011
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