Ptérodactyles par Incertitudes

Merci pour ce nanar M. Lester. Parce que c'est mauvais. Mais dieu que c'est mauvais. Mais hilarant. Comme pour Commando avec Schwarzenegger, j'espère qu'il l'a fait exprès. Encore que pour Commando, est-ce que c'était vraiment fait exprès ?

Non, parce que là, j'ai rarement vu une telle clique de débilos. Des Marines à la frontière turco-arménienne venus récupérer un mercenaire et une bande de scientifiques de l'autre. Et pas un pour récupérer l'autre. Les Marines, je ne les ai jamais vu recharger leurs mitrailleuses. Et les scientifiques. Il y a parmi eux une blonde grimée en poupée Barbie, les autres sont plats et on nous colle une histoire d'amour contrariée entre le prof de paléontologie et son ancienne élève. Survivront-ils ? Gros suspens.

Ils ne sont pas gâtés par des effets spéciaux...comment dire. Dire qu'ils sont pourris justement ne serait qu'un doux euphémisme. Les ptérodactyles sont mal animés. C'est le moins qu'on puisse dire. On les croirait tout droit sortis d'une cinématique d'un jeu Playstation 2. La scène du sauvetage dans le volcan quand le soldat escalade la corde m'a achevé.

Triste fin de carrière pour Mark Lester qui reste fidèle à lui-même en proposant beaucoup d'action, du gore, une blonde en petite tenue à défaut de plus. Au moins, je ne peux pas lui enlever ça.