Marié depuis 25 à la même épouse, un travail d'architecte qui marche, deux enfants, un homme a décidément tout pour lui. Sauf que ses deux meilleurs amis se séparent, parce que la femme soupçonne son mari de la tromper. Alors, il va vouloir consoler cette amie, mais d'un peu trop près, et se rend compte malgré lui de son pouvoir de séduction.


L'histoire derrière ce film est sans nul doute mille fois plus passionnante que ce que j'ai vu à l'écran. Au départ, il s'agit d'une comédie romantique comme il y en a des tonnes, mais il y a un grain de sel de taille qui s'appelle Warren Beatty. On le sait très possessif sur ses films, y compris ceux où il n'est qu'acteur, et là, ça va être un festival de réécritures et de tournages de nouvelles scènes qui vont prendre trois ans, avec l'emploi de scénaristes supplémentaires comme Gary Ross (non crédité), ou Buck Henry (qui incarne en plus le rôle du médiateur), de sorte que le film sortira avec un budget quasiment triplé, et un échec historique qui aurait pu faire vaciller New Line si des Hobbits ne venaient pas à sa rescousse à la fin de la même année (2001).


Honnêtement, je pensais voir un film plus mauvais que ça, il s'agit avant tout d'une comédie de quiproquos, où je vois avant tout Warren Beatty s'amuser de son propre passé de séducteur, car il semble attirer à lui toutes les femmes, et il faut dire qu'il y en a ; entre Jenna Elfman, Goldie Hawn, Andie McDowell ou encore Nastassja Kinski, il laisse de côté son épouse jouée par Diane Keaton (avec qui Beatty avait eu une liaison deux décennies plus tôt). On aperçoit aussi, pour deux minutes de présence, le pauvre Charlton Heston imiter un dragon. Au final, on se dit tout ça pour ça ? Même si ça n'est pas terrible, on a déjà vu ça en mieux, c'est avant tout un plaisir presque masochiste de voir un film de 90 millions de dollars, une folie, alors qu'il n'y a pas grand-chose à l'écran, et une mise en scène très plate.

Et puis, j'ai une passion secrète pour Warren Beatty, qui a cessé de jouer dans un film jusqu'en 2016, car jouer seulement une vingtaine de rôles en six décennies de carrière, c'est une anomalie à Hollywood.

Boubakar
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le 8 déc. 2023

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