On n'échappe pas à Aperture. Point.
Ok, c'est officiel, je crois que je suis une de ces tarées fanatiques de Portal avec des envies de sacrifices de boucs sur un autel construit à GLaDOS. Voilà sept minutes douloureusement courtes pour ces fans de Portal un peu shootés à l'Alcaline qui réclament un film à corps et à cris en oubliant que la plupart des films tirés de jeux sont des catastrophes en règle.
Visuellement, je ne l'ai pas trouvé extraordinaire (budget oblige, j'imagine), le portal gun a l'air un chouïa brinquebalant et d'être fait de boîtes de conserves, mais fuck that. Portal non plus n'était pas un jeu à graphismes. Je vais pas reprocher à un court-métrage sans budget de pas ressembler à une superproduction hollywoodienne à la CGI parfois gerbante.
Niveau ambiance, No Escape semble davantage emprunter au premier Portal : on ne comprend rien à ce qui se passe, et il n'y a pas d'échappatoire. Les locaux d'Aperture reprennent leur côté huis clos oppressant (comme atteste le titre "No escape", d'ailleurs) en opposition au côté loufoque voire joyeux du 2 teinté de Wheatley et de GLadOS (SPOILER !!!) patate.
Maintenant les fans se poseront plusieurs questions : qui est cette fille ? Chell ? Ca m'étonnerait, encore que. Pourquoi le portal gun était-il planqué dans le mur ? Je veux dire, c'est pas très futé de mettre un objet d'une telle valeur près de la cellule d'un rat de laboratoire. Ou alors ça fait partie du test. On ne sait jamais avec Aperture. Et la fin a l'air de renforcer cette théorie. GLaDOS est-elle activée (y a encore des gens) ? On va enfin avoir notre gâteau ou bien ?
Bref, WTF is going on?
Bref derechef, c'est alléchant. IWANTZMOAAAAAAAR.
Sinon, y a un autre court-métrage encore mieux qui date de Portal 1 : Outside Aperture. Foncez le voir : http://www.youtube.com/watch?v=NorZUFfpvC0