...Et bien c'est encore pire.
Voilà comment on pourrait résumer Poltergay. 84569 ème film de 2006 avec Clovis Cornillac dans le rôle principal cette (tentative de) comédie nous permet de suivre Marc, qui s'installe dans une nouvelle maison avec sa femme, Emma. Mais la maison est hantée par un groupe de fantômes gays fans de disco écoutant Rasputin de Boney M du soir au matin (seule chanson disco du film, quasiment, ils n'avaient sûrement pas assez de moyens pour se payer d'autres morceaux). Hélas, Marc est le seul à voir ces fantômes. Et il est trop con pour se rendre compte que ce sont des fantômes. Il va donc se poser des questions sur lui, sa sexualité etc...
La cage aux folles était déjà une accumulation de clichés assez minables sur les gays. Poltergay fait bien pire. 1h30 de l'humour le plus vaseux qui soit sur le thème de l'homosexualité. Le film racle dans ce qu'il y a de plus bas dans l'humain pour essayer, tant bien que mal, de tirer un sourire au spectateur. Et tout ça pour rien. Pas une once de rire, de bonne humeur, de drôlerie.
Juste du temps, de l'argent et de la pellicule perdus de la manière la plus vaine et la plus basse qui soit.