Pok8mon : Retour aux sources

Déjà le huitième film pour la franchise Pokémon et la qualité accrois de plus en plus ! Bien sûr, il faut quelque peu suivre la série (que ce soit l'interminable dessin animé ou les précédents longs-métrages) pour ne pas se perdre dès le début, et il faut également s'intéresser un tant soit peu à l'univers vidéo-ludique pour pleinement apprécier cette nouvelle aventure très surprenante. Car si l'animation est encore une fois magnifique, c'est surtout dans son ambiance que le scénario change ou plutôt évolue...

Ici, nous faisons face au retour du facétieux Mew, étrangement lié à la disparition de Pikachu et Miaouss, partis s'amuser dans les entrailles du château de Cameron. Située dans la ville ancestrale de Kanto, elle-même abritant un passé pour le moins tumultueux, l'intrigue nous présente le fameux Lucario du titre, Pokémon tiré des jeux Diamant et Perle possédant, comme la plupart des créatures légendaires en films, le don de pensée et de parole. Il est ici représenté comme un être tourmenté, méfiant des humains qui l'ont trahi des siècles auparavant.

Il va pourtant devoir s'allier à Sacha et ses amis pour retrouver Pikachu et découvrir pourquoi il a été emprisonné durant toutes ces décennies. Approfondissant le côté tragique et les relations entre humains et Pokémon (à l'instar du premier film, dont il emprunte même une scène dramatique) ainsi que les questions des créatures fantastiques, (les nombreux questionnements de Lucario rappellent ceux de Mewtwo), Pokémon 8 s'appuie également sur l'amitié entre Sacha et Pikachu, ici poussé à son paroxysme, flashback à l'appui.

Ainsi, si le film ne révolutionne rien et s'inspire même beaucoup du premier long-métrage, il s'avère être néanmoins très réussi aussi bien dans sa forme que dans son fond, les scènes d'action se mélangeant brillamment à des dialogues (pseudo) émouvants. En somme, une nouvelle péripétie à classer au top de la saga.