Wendy passe sa dernière soirée en famille avant de s’en aller dans un internat mais ils vont être confrontés à Peter Pan et son refus de grandir.
Les films adaptés de leurs classiques se catégoriseraient en ceux qui sont un décalquage complet et ceux qui prennent des libertés, ce métrage ferait plutôt partie de la deuxième. Notamment dans la relation entre Peter Pan et le Capitaine Crochet, instiguée par David Lowery qui a une vision intéressante, est tout sauf manichéenne, mettant le jeune garçon dans un rôle davantage ambigu. Néanmoins, les personnages secondaires vont pâtir de cette version Monsieur Mouche perd de sa cocasserie, Clochette égare sa jalousie et ses accès de colère et devient par conséquent transparente, les Garçons perdus sont également inexistants. Les chansons, outre l’absence d’On s’envole, ne sont pas du tout mémorables. Quant à l’inclusivité, on avait l’habitude de se voir remplacer des héros négligeables par des gens issus de la diversité mais ici, on a droit à un Peter Pan ayant troqué sa rousseur pour des origines indiennes et là où le wokisme de Disney s’avère inepte, c’est en intégrant des filles parmi les Garçons perdus.