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Les relations de surface
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Il était une fois le portable
C'est un exercice amusant de voir toutes les versions d'un même scénario. Surotut ici où on joue avec certains clichés, cela permet ainsi de voir comment s'imaginent physiquement un séducteur dans des pays différents par exemple.
L'idée est séduisante, comme toujours, mais le développement dépend un peu trop d'effets faciles et de personnages traités avec trop d'évidence. Mais ça se suit. Il est intéressant de voir ici combien le retour à la normale à la fin est appuyé, ce qui renforce encore plus le message (mentir, c'est bien aussi).
C'est quand même dans la version espagnole que le côté fantastique est le plus intéressant, ici, c'est très secondaire, on a même l'impression d'avoir raté une scène au début du retour à la normale.
La mise en scène est propre, correcte, un peu anonyme à vrai dire. Mais bien exécuté. Filmer des dialogues à plusieurs autour d'une table, c'est extrêmement difficile, alors on peut se réjouir de ne jamais se sentir perdu, de pouvoir toujours situer les personnages les uns par rapport aux autres, mais aussi de les situer spatialement quand ils se déplacent dans l'appartement. Les acteurs font bien le boulot aussi.
Bref, ça se regarde.
5
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le 23 mars 2021
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