After Happy Hours

Passé le concept de cinéma live avec gros dispositifs (ou plutôt sa semi-absence) et ses contraintes, le film se déroule tranquillement et on le regarde gentiment.
Woody Harrelson le dirige. Aucun intérêt si ce n’est qu’il porte le projet et que sans lui, il n’existerait pas.
Par contre, il joue dedans. Et là, c’est clairement plus intéressant.
Il l’a joué humble. En acteur has been qui en a marre des comédies et qui veut être pris au sérieux. Du coup, il emmerde les gens avec des drames imbitables joués au théâtre devant une audience restreinte et assoupie.
Un grain de sable vient enrayer le ronronnement de sa carrière et de sa vie.
En une nuit, il rencontrera une galerie de personnages tous plus barrés les uns que les autres, il remettra de l’ordre dans ses priorités et dans sa vie de couple.
Le timing est plutôt bon. Le film arrive à tenir la distance et les dialogues sont plutôt bien sentis.
L’interprétation est convaincante pour la majorité du casting. Les caméos ne sont pas juste un namedropping de stars. Ils trouvent leur sens dans l’histoire.
Après la folie est relative et l’intérêt n’est pas fou mais c’est un petit bonbon sucré qui augmente encore un peu le capital sympathie que l’on peut avoir pour Woody Harrelson.