Il y a quelque chose dans ce film qui m'obsède, impossible de comprendre quoi, peut-être justement le fait de ne pas pouvoir mettre le doigt dessus.
C'est l'aura dans laquelle il est enveloppé, une ambiance qui tire parfois sur celle de Bagdad Café, son désert et ses personnages errants. Les compositions lancinantes de Ry Cooder qui remplissent tout l'espace laissé par le peu de dialogues.
Nastsassja Kinski, son pull rose et ses cheveux courts, qu'on a du mal à oublier une fois rencontrés.
C'est cette volonté de nous laisser dans le flou à la manière d'un rêve, un rêve à la photographie fabuleuse qui a rendu chacun de ses plans iconiques.
Je n'arrive pas à savoir si j'aime ce film ou non, si son atmosphère me dérange plus qu'elle ne me touche, il n'empêche que jusqu'ici son souvenir est indélébile.