Enfermé dans une pesanteur très détachée, l’affrontement cathartique d'une âme errante, tuée dans l’œuf par sa propre génitrice, face à l’implacable lame de la justice, seule capable de trancher les liens viciés du sang, éclaboussant d’un rouge bouillonnant la froideur régnante. Multipliant les guerriers silencieux, Refn divise autant les corps que les avis, postures mutiques envoutantes ou assommantes, symboliques à l’ultra violence flamboyante ou prétentieuse, c’est selon, et c’est justement là, au sein de cette criante ambiguïté que réside toute la force du réalisateur.
https://pecine.wordpress.com/2013/06/14/trois-films-sinon-rien-12/

Créée

le 28 mai 2013

Critique lue 472 fois

4 j'aime

2 commentaires

PEC

Écrit par

Critique lue 472 fois

4
2

D'autres avis sur Only God Forgives

Only God Forgives
real_folk_blues
8

Thaî, glande, et Ryan erre.

Only God Forgives n’est pas un bon film. N’allez pas croire que vous verrez Drive, pauvres naïfs. N’allez pas espérer que Fight Club se soit payé un lifting, pauvres consommateurs. Ne supputez point...

le 3 juin 2013

149 j'aime

32

Only God Forgives
Anyo
8

Le langage du silence

Le cinéma est un art Visuel et Auditif. Notre cher réalisateur Danois acquiesce et nous livre une oeuvre à la facture audio-visuelle irréprochable. "Only God Forgives" rejoint "Samsara" et "The...

Par

le 24 mai 2013

140 j'aime

11

Only God Forgives
Gand-Alf
6

... Et l'enfer le suivait.

Pour avoir une idée de mon expression dépitée à la sortie de ma séance de "Only god forgives", je vous invite à vous poster devant un miroir et de vous observez en train de diviser 1356, 876543 par...

le 24 mai 2013

139 j'aime

13

Du même critique

Wonder Wheel
PEC
6

Le manège désenchanté

Comme le laissait présager l'affiche digne d'une pub vintage Coca-Cola, dans ce premier Allen résolument esthétique, Woody manipule ici davantage un flot irréel de lumière crépusculaire que son...

Par

le 16 févr. 2018

6 j'aime

Les Sentiments
PEC
6

L’amour c’est comme une cigarette

Ici, l’amour se chante comme dans une opérette, se consume comme une cigarette, se consomme comme une bouteille de vin et se trompe comme dans la vie. Noémie Lvovsky pose un regard bienveillant sur...

Par

le 4 févr. 2013

6 j'aime

The Batman
PEC
6

The Battinson

Le supermatt Reeves nous sort donc un petit mix façon easy watching se situant entre Seven et Gotham avec samples sonores williamesques. Mais en sa qualité d’énième projet sur le mythique vengeur...

Par

le 16 mars 2022

5 j'aime