Nurse
3.8
Nurse

Film DTV (direct-to-video) de Douglas Aarniokoski (2013)

Une Prédatrice du Charme Culottée et Diabolique.

Résumé : Abby est une infirmière en chef dévouée, mais la nuit elle devient grâce à sa sensualité une chasseuse de maris infidèles, des hommes tricheurs, misérables, hypocrites et sans méfiance. Elle prend plaisir à les séduire puis à les mettre à genoux pour les mettre à mort. N'ayant aucun remords, elle ne compte pas s'arrêter car elle pense être le seul remède contre cette infection vicieuse. Quand une nouvelle arrive au service d'Abby elle décide de l'aider et tombe amoureuse, alors que l’infirmière soupçonne sa nouvelle chef et s’éloigne d'elle. Lorsqu'une responsable du personnel rejoint l’hôpital, l’infirmière enquête sur sa chef, lui révélant le sombre secret d'un terrible passé.

Histoire : Le film est réalisé par une équipe passionnée de l'horreur et pas que les scènes-chocs ou le sanglant, mais par un scénario profond. L'implication des actrices dans le monde hospitalier et le niveau d'exigence du métier d’infirmière doivent sembler crédibles aux yeux du spectateur. Il fallait dessiner les costumes médicaux et ils ont opté pour des habits rétro aux tissus modernes. L’itinéraire psychologique de l'enfance du personnage qui va trop loin, persuadé d'éradiquer les mâles qui abusent de leur situation. Le film va balancer le charme sexy des actrices en conservant l'importance du développement des personnages.

L'actrice principale se blesse sur le tournage et attaque Lionsgate sans obtenir gain de cause, le film restera 2 ans sur les étagères avant que Lionsgate ne décide l'exploitation. Le réalisateur avoue avoir subi des contraintes pour la technique 3D, même si la plupart sont intégrées par ordinateur. Le film sera interdit aux moins de 12 ans en France et interdit aux moins de 18 ans en Angleterre, Canada, Japon, Allemagne et Portugal, il disposera d'un budget de 10m$, pour ne rapporter que 2m$ en salles.

Équipe : La coécriture et la réalisation c'est Douglas Aarniokoski connu comme assistant sur Austin Power, aux nombreuses séries et Highlander Endgame. Production de Marc Bienstock connu pour Split et Glass, la musique d'Anton Sanko connu pour Philadelphia. Les effets de Martin Lopez Funes, connu pour Spirale et Pravina Sippy connue pour Spiderhead. Côté casting, Paz de la Huerta connue pour Enter the void, Katrina Bowden connue pour Piranha 3D et Tucker et dale fightent le mal. Judd Nelson connu pour Breakfast club et New jack city.

Avis : Un genre précis où le personnage principal a l'air d'un ange alors qu'elle cache la terrible folie du monstre d'un tueur en série. La partie la plus ambiguë est le désir de dévier le sujet avec une vision féminine qui transforme l'évolution de l'intrigue. La fuite en avant de cette malade se révèle atroce et hyperviolente en se mêlant à un format sensuel, qui réussit un exercice divertissant et violent en même temps.

Critique : Les superbes logos de production, le film débute en indiquant que le plus grand nombre de tueurs en série américains provient du monde médical, tandis que le personnage arrive avec une narration brutale. Les belles images lancent l'intrigue par une scène-choc atroce avec un rythme dynamique qui entame le générique. L'histoire démarre dans l’hôpital avec les éléments du métier des infirmières qui introduit une nouvelle arrivée au service. Les personnages se regroupent sur des détails qui déballent la sensualité des images en s'entourant des difficultés de son métier sanglant. L’habile dosage des événements tisse les relations qui de façon prévisible entament le plan machiavélique.

La totale nudité des histoires enchaîne l'audace dans sa trajectoire de fuite en avant avec une vision féminine délirante. Les excès de sensualité reviennent aux mailles du passé, en continuant le plaidoyer érotique qui tombe dans la tragédie de la jalousie. L'intrigue défile à vive allure entre les personnages qui tourbillonnent dans les agissements horribles de la mystérieuse infirmière. La folie de la terrible situation accélère sournoisement ses révélations avec des caractères violents qui débutent l'enquête et l'affrontement. Une rencontre bouleverse les événements qui multiplient les directions en augmentant le suspense dans la confrontation, malgré le style de série B.

Les relations s'enfoncent avec le combat en poursuivant les meurtres morbides qui plongent dans l'horreur pour prendre la direction du dénouement. Les détails se relient avec une dernière phase à l'origine des événements pour libérer les abominables révélations qui réveillent l'hyperviolence du traumatisme. L'histoire dévoile les atrocités en augmentant l’intense massacre aux images insoutenables qui finalisent l'effroyable lutte féminine avec une excellente fureur. Le film cohérent possède des phases creuses à cause d'un faible budget qui empêche de développer les détails, même si l'ensemble est bien fait pour un film de tueur en série aux grandes performances des actrices.

> https://youtu.be/9qrDi2o-eEw

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Écrit et réalisé par Aarniokoski en super2k anamorphique 3d avec un petit budget, c'est un échec dédié Vod\vidéo. Infirmière 3D en version non censurée commence par les merveilleuses images du personnage en prédatrice de chasse sans culotte, durant une terrible scène-choc. L'intrigue démarre dans le milieu médical avec un enchaînement d'érotisme, sur une réalisation moderne et dynamique, façon série B. Infidélités et excès de zèle du corps hospitalier continuent dans une ambiance agréable qui engage le plan machiavélique aux jeux malsains. Les détails tombent peu à peu dans la folie d'une obsession, tandis que les événements augmentent la violence avec une sorte d'horreur meurtrière qui boucle ses détails dans un atroce combat féminin, lors d'un dénouement hyperviolent, pour cette œuvre sans budget, mais dotée d'une technique soignée et d'une histoire frénétique déjantée.

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le 21 janv. 2023

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