Not Alone in Here
6.6
Not Alone in Here

Court-métrage de David F. Sandberg et Lotta Losten (2020)

Sandberg réussit enfin à se renouveler. Il était temps.


L'intérêt de ce court réside dans le développement psychologique du personnage ; ça aurait pu être poussé plus loin mais pour un court métrage c'est déjà bien. L'on regrettera que la conclusion soit fantastique et délivrée sous forme de jumpscare ; je n'ai rien contre cet artifice, mais là il s'agit d'une première conclusion ; heureusement, le film se poursuit quelques secondes pour approfondir un peu, ce qui aide à terminer sur une bonne note. N'empêche que la créature tant attendue aurait pu être amenée autrement.


Mais je pense aussi que ce qui marche avec ce film, c'est qu'on croit et qu'on espère qu'il s'agira d'un intru humain et non d'un monstre comme l'auteur en joue si souvent. Parce que ça permet de changer un peu de ce qu'il nous offre habituellement en terme de court métrage. Mais aussi parce que vu ce qui est développé, mettre un être fantastique ne change pas grand chose si ce n'est une fin vit expédiée (il est plus facile de s'arrêter sur un jumpscare avec un 'monstre' plutôt qu'un vrai cambrioleur).


La mise en scène est bien foutue : la caméra accompagne vraiment le personnage dans sa quête, les mouvements et placements reflètent bien cette idée du regard furtif et craintif. L'actrice joue bien et sa voix posée dirige bien le spectateur. Les découpage et montage sont bien pensés. Le décor est bien exploité.


Bref, ça se regarde bien !


Le making of est super chouette, mieux que le film lui-même : https://www.youtube.com/watch?v=4CJgdVtfcts

Fatpooper
7
Écrit par

Créée

le 25 juin 2020

Critique lue 68 fois

1 j'aime

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 68 fois

1

D'autres avis sur Not Alone in Here

Not Alone in Here
Fatpooper
7

Quelque chose dans le noir

Sandberg réussit enfin à se renouveler. Il était temps. L'intérêt de ce court réside dans le développement psychologique du personnage ; ça aurait pu être poussé plus loin mais pour un court métrage...

le 25 juin 2020

1 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55