Le pitch en une phrase : Une jeune actrice un peu paumée dans sa carrière rejoint dans un ancien asile abandonné (encore ?) une réalisatrice réputée pour être complètement frappadingue avec pour objectif de ne pas dormir afin de ressentir au plus profond les émotions et sublimer son jeu mais bien sûr, ça ne va pas se passer comme ça.
J’ai bien aimé : L’histoire en elle-même est intéressante. Comment la privation du sommeil peut-elle exacerber les sens, surtout dans la recherche de la perfection artistique et plus particulièrement dans un endroit bien flippant. Y’avait matière à produire quelque chose de bien tordu et névrosé. Hélas.
J’ai moyen aimé : Les actrices se dépatouillent comme elles peuvent car le scénar comprend tellement de paramètres qu’il n’y a pas que le spectateur qui est perdu.
Je n’ai pas aimé : Je voulais vous raconter les différents tiroirs du scénario à base d’enquête de l’héroïne, d’un esprit pyromane, d’une pièce de théâtre, d’une amie qui n’en est pas une, d’un père schizophrène, etc. mais j’ai pas trop le temps. A force de multiplier les histoires, No dormirás finit par complètement s’oublier. Et c'est dommage parce que la privation du sommeil pouvait être en soit carrément suffisante pour offrir des situations bien chelou.
La conclu en une phrase : Sorte de gros fourre-tout de toutes les idées que le réalisateur a eu depuis l'âge de ses 5 ans, No dormirás est un ennui bruyant et désorganisé qui aurait pu à la rigueur nous aider à nous endormir si sa musique assourdissante et ses jump scare à foison n’étaient pas si omniprésents.