Tout d'abord, amateur que je suis, je tiens bien à coeur d'écrire ma première critique sur ce film qu'est "New York 1997" ou en anglais "Escape from New York". Réalisé en 1981, en plein contexte de guerre froide, c'est un film bien badass qui met en scène un des héros du grand écran les plus mémorables : Snake Plissken, nonchalamment interprété par Kurt Russell.


Ce film a tout d'un action-packed movie, qu'on regarde le vendredi soir les doigts de pieds en éventail un peu pour se vider la tête d'une semaine bien remplie, mais c'est tout ce qui fait son charme. John Carpenter, maître du cinéma d'horreur/fantastique/action américain des années 1970-80, bâtit ici tout un univers dystopique prenant place à New York, transformée en prison géante, où règne le Darwinisme.


Le réalisateur choisit de créer un personnage qui rentre parfaitement dans l'univers : homme au passé mystérieux, dangereux mais avec un palmarès militaire long comme le bras qui lui donne un petit charme, et que le spectateur décide donc de suivre au cours de son périple. En effet, on lui donne une mission que le simple mortel ne peut pas effectuer, sinon le film serait plat comme une limande, c'est celle d'aller sauver le président des États-Unis, seul rescapé d'un attentat à bord de son avion Air Force One. Pour se faire, il est envoyé armé jusqu'au nez pour dézinguer tout ce qui ce mettra en travers de son chemin.


Par ailleurs, ce qui donne un petit plus au film, est le choix de casting du principal antagoniste le "Duc" : c'est Isaac Hayes, icône du milieu funk-pop-soul-jazz des années 70 qui donne du répondant au protagoniste. On retrouve aussi Ernest Borgnine en sidekick un peu maladroit, Lee Van Cleef en commandant autoritaire et Harry Dean Stanton en ancien camarade de Snake, avec un souvenir amer de leur dernière rencontre.


Considéré comme culte pour certains, inconnu pour d'autres, cette oeuvre représente parfaitement le film d'action bourré aux testostérones typique des années 80, propulsant Kurt Russell aux rangs de stars d'Hollywood. C'est un film à prendre, certes, au premier degré mais peut-être aussi dans lequel il y a certains messages sublis à intercepter, notamment celui d'un monde vers lequel la société américaine se dirigeait, et leur seul espoir est un anti-héros qui doit faire le sale boulot.

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le 10 janv. 2017

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Fred-p

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