La viagère de 90 balais avait des rhumatismes ...

My old casse-pieds de réalisateur ! A 75 balais, c'est le premier et dernier film de Horovitz que je regarde. Qu'a-t-il cherché en essayant de transposer cette pièce de théâtre poussive au cinéma ? Au début on est bien intrigué par cet amerloque bizarre débarquant dans le Marais à Paris, et puis ça éclate dans tous les sens pour devenir de plus en plus ennuyeux. On devrait montrer ça dans les maisons de retraite pour aider les seniors à faire la sieste ! Je l'ai déjà dit et redit, une pièce de théâtre n'est pas faite pour le cinéma, avec un réalisateur pantouflard ! Que de longueurs ! Que de détours labyrinthiques pour en arriver à meubler 95 mn de pellicule ennuyeuse ! La seule chose acceptable, c'est le jeu des deux principales comédiennes qui ont dû se demander ce qu'elles étaient allé faire dans ce vieux rafiot au bord du naufrage. Horovitz ne s'est même pas cassé la tête pour traduire son titre neuneu en français ! 150 000 victimes en salles françaises : ce n'est pas ça qui va lui faire une rente viagère ! Bonne retraite Horovitz : c'était l'essai de trop !
la trois (RTBF) le 17.10.2019

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le 18 oct. 2019

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