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Une navette spatiale états-unienne "Moonraker" qui avait été confiée aux britanniques et voyageait sur le dos d'un Boeing 747 se fait voler en plein vol, si je puis dire, le Boeing est pulvérisé par les réacteurs de la navette. James Bond est évidemment mis sur le coup. Notons qu'après cette scène d'introduction avec le vol du Moonraker, la seconde scène qui introduit James Bond est l'une des meilleures du film. Ce dernier en effet est poussé hors d'un avion sans parachute, heureusement il parvient à se rapprocher d'un méchant qui a sauté en parachute juste avant qu'il ne soit éjecté de l'avion et lui pique son parachute. Le type ira gentiment s'écraser par terre. Mais ce n'est pas terminé, Jaws qui se trouvait apparemment dans l'avion a lui aussi sauté juste après Bond et se rapproche de lui. Quand ce dernier s'accroche à sa jambe, James ouvre son parachute ce qui cesse sa chute alors que Jaws continue sa chute vers le bas. Il atterrit alors sur le chapiteau d'un cirque (et survit à sa chute).

Dans cet opus de James Bond, le dernier réalisé par Lewis Gilbert et avec Roger Moore (le 4è des 7 dans lesquels il va tourner) dans le rôle de l'agent secret, ce dernier se rendra d'abord dans la propriété du méchant Hugo Drax (Michael Lonsdale) en Californie, avec château et jardin à la française (tourné en réalité en France dans la château de Vaux le Vicomte pour le jardin et au château de Guermantes pour son intérieur), en profitera pour faire un tour de manège, mais le manège tournera trop vite et Bond aura un peu a gerbe. Il rencontrera quelques charmantes créatures dont une pilote d'hélicoptère française (Corinne Cléry) et une scientifique/agent secret états-unienne (Lois Chiles). Ceux qui ont l'œil reconnaitront un bref passage par le centre Pompidou.

Ensuite direction Venise pour casser quelques vases précieux (on n'avait jamais cassé autant de verre dans un film) en combattant un méchant japonais avec un nom chinois (Chang) et faire une très sympathique poursuite en gondole motorisée. Puis direction Rio pour faire un tour en téléphérique avec la belle espionne états-unienne. Sauf que Jaws est de la partie et après avoir essayé de manger les câbles du téléphérique et essaye carrément d'en faire tomber Bond, mais heureusement ils parviennent à s'échapper pour être capturés immédiatement après, pour s'échapper à nouveau. Enfin, après une petite poursuite en bateau, peu mémorable (on dirait que c'est devenu un passage obligé depuis la superbe poursuite en bateau dans le Bayou de Vivre et laisser mourir), James va se retrouver dans le repaire du méchant, tomber dans un bassin, combattre un python (petit parallèle avec l'opus précédent où c'était Jaws qui combattait un requin), échapper à la crémation par le réacteur d'une navette Moonraker, puis monter dans l'une d'elle direction l'espace. À partir de ce moment là ça va devenir de plus en plus du grand n'importe quoi. James Bond dans l'espace avec pistolets laser type Star Wars (eh oui, le premier opus de La Guerre des étoiles est sorti deux ans avant et a rencontré un énorme succès), puis finalement Jaws qui a poursuivi James dans tout l'épisode (et dans le précédent) va devenir son ami.

Moonraker marque un tournant vers une certaine modernité dans les James Bond. Je parle en particulier de la qualité de la réalisation et des moyens techniques (on me dit dans l'oreillette qu'en effet, le budget était pour 1 film celui des 6 précédents cumulés), effets spéciaux etc. (excepté les lasers dans l'espace). Quelqu'un aurait peut-être pu leur dire aussi que 1) il n'y a pas d'explosions dans l'espace (ils l'avaient déjà fait dans Star Wars) mais c'est sur que c'est tout de suite moins rigolo sans explosions 2) il n'y a pas de son dans l'espace. J'ai évidemment regretté qu'il n'y ait pas de voiture spéciale dans cet épisode (mais il y a un voyage spatial) et peu de gadgets : une sorte de montre qui envoie des flèches empoisonnées (vous mourrez en 30 secondes) et un truc avec câble dont le bout peut exploser (qui sert à faire exploser une grille pour s'échapper). Un scénario complètement débile, donc, mais certaines scènes très sympathiques. À la semaine prochaine pour Rien que pour vos yeux.

Créée

le 7 avr. 2024

Modifiée

le 7 avr. 2024

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Hunkarbegendi

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