Maudit sois-tu petit toilette !

IL. EST. DE. RETOUR !

Nous n'avions plus eu de signes de vie de Vector depuis 2010, où il était je le rappelle bloqué sur la lune en compagnie du non moins sympathique Minion Bob, également porté disparu depuis, histoire de définitivement (?) boucler la boucle de cet incroyable premier film qui lançait il y a 13 ans de cela ce qui deviendra par la suite la franchise Moi, moche et méchant.

Maintenant, l'attente en valait-elle la peine ? Je dirais que ce court-métrage se classe parmi les meilleurs de la franchise, mais franchise qui n'avait malheureusement jusque-là justement jamais particulièrement brillé dans ce domaine. Le retour de Jason Segel en Vector est un plaisir indéniable (avec également le tout autant réjouissant retour d'Éric Métayer en VF), et sans spoiler, Mooned gagne également en crédibilité de par l'existence d'un ancien court-métrage sorti en 2013 du nom de "Le chiot". Tu te dis qu'effectivement, ça avait déjà été introduit, surtout en prenant en compte certains hommages appuyés dans Moi, moche et méchant 2. Mais la temporalité de ce court-métrage laisse vraiment à désirer, censé se dérouler directement après le premier film (mais étant un prologue à Moi, moche et méchant 4 ?), il ne prend pas en compte qu'il aura fallu l'intégralité du premier film à Gru afin de lui permettre d'atteindre la lune. Ici, il ne nous faut aux Minions que 10min à bord du même dirigeable que celui que Gru utilisait déjà lors du premier film afin d'y parvenir. Mais à part ça - en se disant seulement que l'intrigue doit se dérouler bien après le premier film et que maintenant cet obstacle qui paraissait infranchissable lors du premier film devient ici totalement anodin; c'est assez sympathique, très cartoonesque, mais rien de plus.

À l'arrivée donc un court-métrage qui aurait pu être très bien mais qui se contente d'être seulement bien, ce qui n'est déjà pas si mal que ça à l'échelle des autres courts-métrages, et qui comme je le pense doit sûrement introduire le quatrième film, le retour de Vector ne pouvant pas se limiter à un court-métrage diffusé durant le d'ailleurs très sympathique Migration.