Mommy, ou commence s'en sortir lorsque tout semble fini

Xavier Dolan est considéré par beaucoup comme un réalisateur d’exception, voir un prodige du cinéma.

Plongé très jeune dans le milieu, le réalisateur québécois, originaire de Montréal, et âgé aujourd’hui de 34 ans, fait ses preuves sur le grand écran depuis 2009, année marquant la sortie du très bon J’ai tué ma mère, son premier long-métrage sorti à seulement 20 ans. Depuis, le jeune cinéaste n’a cessé de se renouveler et, film après film, s’est imposé comme un pilier du cinéma « social ». Si Xavier Dolan posait déjà les bases plusieurs années auparavant avec des films tels que Laurence Anyways ou Tom à la ferme, succès aussi bien critiques que commerciaux, c’est bien en 2014 avec Mommy que le cinéaste va définitivement montrer toute l’étendue de sa palette et la précision de sa vision.

Dans ce nouveau film, Xavier Dolan va explorer, principalement, le thème de la relation mère-fils, un sujet relativement cher à ses yeux, puisqu’il l’abordait déjà, sous un autre ton, dans J’ai tué ma mère 5 ans auparavant : « Je dis que l’on fait des films pour se venger. Il faut croire que j’ai plus de choses à régler avec ma mère ! ». Mais également d’autres moments, d’autres sujets et d’autres histoires, le tout soutenu par une réalisation remarquable ainsi qu’un univers large et développé.

Mais alors, de quoi parle Mommy ? Pourquoi ce film en particulier ressort-il lorsque l’on parle de Xavier Dolan ? Qu’a-t-il présenté et mis en valeur à travers cette œuvre ? Analysons à travers plusieurs aspects et plusieurs points essentiels le film Mommy de Xavier Dolan, en passant par son récit et son développement, mais également en abordant la façon dont le réalisateur va nous plonger nous, spectateurs, au cœur de son œuvre.

Mommy est un drame familial et social puissant qui explore les relations complexes entre une mère, Diane "Die" Després, mère veuve, et son fils Steve, 16 ans, atteint de troubles du comportement importants, notamment le déficit d’attention et hyperactivité, mais également très impulsif et parfois violent. L'histoire se déroule dans une période indéterminée, à Longueuil, dans un Canada ou une loi dénommée « S-14 » permet aux parents d’enfants en difficulté de les confier à des hôpitaux, et ce sur simple demande. Le film commence lorsque Diane, la mère, récupère son fils auprès d’un pensionnat, après qu’il en a été expulsé, et décide de vivre à nouveau avec lui. Diane, qui se bat contre son propre passé et des problèmes financiers, tente désespérément de renouer avec Steve et de l'aider, et ce malgré les défis qu'il représente. Steve, quant à lui, est un adolescent agressif et impulsif, mais derrière son comportement troublant se cache une vulnérabilité profonde, ainsi qu’un amour et une forte admiration pour sa mère. Il aspire à une vie normale, rêve d’intégrer une école après son secondaire, et recherche désespérément l'approbation de sa mère. Leur relation est tumultueuse est compliquée, puisqu’elle oscille entre conflits et reproches, et moments de partage et d’amour entre une mère et son fils. Le film prend une autre tournure au moment de l’arrivée de Kyla, une voisine mystérieuse et réservée, elle aussi mère de famille. Elle devient une figure d'espoir pour la famille, apportant de la stabilité et du soutien aux deux personnages, leur permettant de se canaliser, de mieux se comprendre et de calmer les tensions. Xavier Dolan nous plonge dans l'intimité de cette famille dysfonctionnelle, nous permettant de ressentir leur douleur, leurs désirs et leurs espoirs.

Ce qui est fascinant dans Mommy, c’est la manière dont Xavier Dolan fait évoluer ses personnages. C’est un des points central du film, et le développement des relations prend tout son sens et toute sa splendeur lors de l’arrivée de Kyla, le troisième personnage. En effet, jusqu’alors, la relation entre Diane et Steve était déjà marquée : on sentait la présence d’un passé difficile, notamment à cause de la mort du père, et on sentait la difficulté de se renouer, de se retrouver malgré les tensions. La base du film, d’ailleurs, et ce peut-importe les différents personnages, est la relation mère-fils : comment Steve et Diane évoluent et parviennent à s’aimer, dans un cadre et un environnement ou tout semble perdu. Mais ce dernier personnage, qui semble apparaitre au parfait moment, devient un élément essentiel du triangle relationnel de Mommy, car c’est grâce à elle que l’espoir peut renaitre. Nous faisons donc face à une situation d’entraide et de force mutuelle pour surmonter les difficultés : Steve, devant combattre ses démons et ses troubles, Diane, devant affronter le deuil, les responsabilités de mère au foyer mais également les responsabilités financières, ainsi que Kyla, timide et bègue, tentant de créer des liens nouveaux et de se sentir utile. Kyla représente également une figure forte pour Steve, surtout depuis une dispute en particulier, durant laquelle Steve, ayant provoqué fortement Kyla, se retrouve face à une réaction inattendue et se prend de plein fouet le retour de ses actes, dans une mise en scène particulièrement forte.

Kyla incarnera donc pour Steve une figure différente de celle de sa mère, qui elle, est plus protectrice et « subira » beaucoup plus les moments de violence de Steve, notamment lors d’une dispute précédente, ou la mère va plutôt fuir son fils et s’enfermer ailleurs plutôt que de le confronter. Elle permet donc à Steve d’être canalisé et de rester stable, là où sa mère sera facilement désemparée et tentera le dialogue, souvent sans succès. Quant à Diane, Kyla incarne pour elle également une autre figure : celle du soutien émotionnel. Elle aide Diane à s’occuper de son fils, apporte de l’aide à la maison, permet à Diane de libérer du temps pour ses problèmes personnels en enseignant à Steve. En quelques sortes, elle prend la place du père désormais absent, et permet à Diane de se libérer partiellement de la lourde responsabilité de Steve. Diane et Steve, eux, rendent la pareil à Kyla en lui apportant des moments de bonheur et de partage au sein de la famille, lui permettant de se sentir mieux et de combattre sa timidité et son enfermement. Le trio fonctionne donc bien, évolue de manière très intéressante et devient rapidement touchant et attachant grâce au travail de Xavier Dolan sur ses personnages. L’entraide entre les trois personnages permet donc plusieurs scènes de vie, de bonheur et d’amour, et redonne des couleurs à la situation, même lors des pires moments. D’autres personnages ont également leur importance dans l’histoire, comme Paul, le voisin avocat de Diane, qui leur viendra en aide à un moment du film. Ce personnage sera notamment à l’origine d’une dispute, car considéré comme un obstacle par Steve. Steve lui reproche notamment d’être un menteur et de profiter de la situation, dans une scène de conflit. Ce passage permet notamment de se rendre compte de la difficulté qu’ont les personnages à faire confiance aux autres et à s’ouvrir : seul les trois protagonistes principaux se comprennent et s’entraident, il n’y a qu’eux, et encore plus particulièrement Steve et sa mère, contre le reste du monde.

Les 2h20 de film se basent donc principalement sur l’évolution de cette relation particulière, avec ses moments de joie et de désespoir, d’amour et de conflits, de partage et de destruction. La fin, quant à elle, est plutôt négative, dans le sens ou la confiance se brise à partir du moment ou Diane fait usage de la fameuse loi mentionnée au début, et place Steve dans un hôpital. A partir de là, tout semble détruit. Cependant, la fin semble évoquer un sentiment d’espoir et de liberté nouvelle, ou cette fois-ci nous voyons uniquement Steve, peut-être libre et indépendant, à la quête d’une vie nouvelle. Mais de manière globale, Xavier Dolan nous fait passer par toutes les facettes de la relation mère-fils et des obstacles qui peuvent venir se dresser sur la route, mais également d’une mère et d’une fils face au monde, face aux autres, face à ceux qui veulent les aider, oscillant entre confiance et trahison, le tout toujours dans une histoire transpirant le réel, ou rien ne parait jamais faux. Xavier Dolan résume d’ailleurs parfaitement la conception et le déroulement de son histoire, dans une entrevue dans laquelle il synthétise simplement sa manière de mettre en scène ses thèmes : « Je fais des films ou la vie n’est pas un jardin de roses, mais j’essaie de faire des films heureux et beaux. Le tragique vient de la société, de l’intolérance, l’enfer c’est les autres. » explique-t-il en paraphrasant Jean-Paul Sartre. Pour conclure sur cette partie, ce qui est notable dans Mommy, inversement au film J’ai tué ma mère, lui aussi traitant de relation mère-fils, c’est la maturité prise entre les deux œuvres. Xavier Dolan a grandi, et cela se ressent dans Mommy. Là ou la mésentente faisait rage et le manque de communication étaient les éléments principaux de J’ai tué ma mère, Xavier Dolan présente ici une histoire plus douce, dans laquelle les conflits et les difficultés sont tout autant présents, mais ou les personnages font de leur mieux pour se comprendre et s’entraider. Dans J’ai tué ma mère, ce n’était quasiment que de la haine et de l’incompréhension, les personnages se renvoyant mutuellement leurs reproches. Ici, nous pouvons ressentir l’envie de créer quelque chose avec une vision plus altruiste, plus réfléchie, plus adulte et plus sincère dans la communication. Xavier Dolan explique cette nouvelle vision lui-même : « J’aurais pu faire Mommy en 2009, je l’aurais pas écrit comme ça, j’ai pris du galon depuis »

Ce qui est admirable, dans Mommy, c’est que Xavier Dolan raconte son histoire non seulement grâce aux dialogues et aux personnages mais surtout grâce à sa composition d’images, et aux plans inventifs qu’il utilise dans le film pour nous faire passer des messages et nous faire comprendre ce que nous devons comprendre d’un simple coup d’œil. L’élément le plus notable et le plus audacieux témoignant de cette réalisation particulière, c’est l’utilisation du format carré en 1 :1, quasiment jamais utilisé dans le cinéma. Ce choix, qui peut paraitre osé voir déstabilisant, permet en fait au film et au propos de prendre toute leur splendeur. Grace à ce format, Xavier Dolan nous enferme avec ses personnages. L’immense majorité du temps, il n’y a qu’un seul personnage dans le cadre, nous forçant à être témoin de ses moindres réactions et à assister aux différents évènements du coté d’une personne à la fois. Cela renforce le sentiment d’être enfermé, le sentiment de subir son destin, de ne pas pouvoir s’échapper de son cadre. Ajoutons à cela l’utilisation fréquente de plans séquences, et nous obtenons la recette parfaite pour créer une mise en scène brute, réelle, parfois limite documentaire. Xavier Dolan a judicieusement fait ce choix puisqu’il n’y avait pas meilleur façon de nous faire ressentir visuellement l’état émotionnel des personnages. D’autant plus intéressant, c’est que le réalisateur va jouer avec ce format tout au long du film, et créer des rebondissements grâce à ce dernier. Par exemple, lors des rares moments de bonheur et de joie, autour d’une table, par exemple, Xavier Dolan va rassembler les personnages dans le carré, créant donc une rareté au niveau des scènes ou nous voyons plus d’une personne dans le cadre, nous surprenant à chaque fois et marquant bien le lien entre les protagonistes.

Il utilise également le format pour d’autres scènes du même genre, notamment l’excellente scène dans le parking, ou Xavier Dolan va créer tout un jeu « d’alliance et de conflit » avec ce carré, rapprochant tantôt chaque personnage de leur côté, tantôt Diane aux cotés de Paul, Steve aux cotés de sa mère, créant donc une composition d’image transmettant indirectement les relations qui changent. Il créera même la surprise de repasser le film en format 16 :9, lorsque la situation semble s’améliorer et ou les personnages semblent se libérer, avant de vite détruire cet espoir et de nous compresser à nouveau dans notre carré ou l’échappatoire et le rêve n’existe plus, représenté dans le film par l’élément déclencheur, le moment ou Diane reçoit la mise en demeure. Le cinéaste joue donc intelligemment avec son format, et par conséquent avec son espace et sa composition d’images pour nous transmettre des émotions et des messages à la simple vue de sa mise en scène.

Le format carré est donc essentiel au développement du film, et fait partie intégrante de l’œuvre, en plus de jouer énormément tout au long du film sur la manière dont nous percevons ce qui nous est montré, mais ce n’est pas le seul élément original et ingénieux utilisé par le réalisateur. Il nous surprend et exalte son propos notamment grâce à d’autres aspects visuels et auditifs, et démontre une imagination et un travail minutieux sur les couleurs, les lumières, mais également les accessoires, les décors, les costumes, ainsi que la musique et le montage.

Tout d’abord, la lumière, les décors et les couleurs : Xavier Dolan créé un fort contraste dans ses décors, mettant en scène ses personnages dans un cadre compliqué, ou le désordre s’accumule, ou la lumière peine à entrer, et ou la fumée des cigarettes noie la pièce, mélangé à des couleurs vives, réconfortantes, avec ce filtre qui évoque un sentiment de nostalgie et de chaleur. Ces décors aux premiers abords peu attrayants mais qui finissent par briller par leurs couleurs symbolisent bien la relation entre les personnages : malgré les disputes, les problèmes personnels, et la haine que l’on peut ressentir, ils démontrent finalement beaucoup d’amour, d’entraide et de bonheur lorsqu’ils rassemblent leurs forces. Il ne lésine d’ailleurs pas sur l’utilisation des couleurs : elles sont centrales dans le film et sont toujours poussées à leur maximum : le sous-sol jaune, la chambre d’un rouge sombre, le karaoké plongé dans un bleu néon, le soleil orange et sa chaleur réconfortante, … Xavier Dolan nous en fait littéralement voir de toutes les couleurs durant le long-métrage, et ces dernières appuient souvent avec justesse l’émotion exprimée. Par exemple, lorsque Diane reçoit la mise en demeure, toute la vivacité part pour laisser place à une teinte bleutée froide et déprimante, plongée dans l’obscurité. A l’inverse, lors de scènes ou le bonheur est à son paroxysme (le mariage de Steve imaginé par la mère), les couleurs et les lumières fusent jusqu’à finir par complètement nous éblouir, dans le cas de cette scène. Dans tous les cas, cela se ressent que le réalisateur a souhaité mettre l’accent sur les lumières et les couleurs et les surenchérir au maximum, contrairement à d’autres productions ou nous ne retrouvons pas une présentation aussi prononcée. Le travail esthétique passe aussi par les costumes, ajoutant du réalisme à l’œuvre et caractérisant ses personnages, comme par exemple Diane, qui est habillée tout le long du film dans ce parait comme des vêtements de seconde main, des tenues pouvant caractériser un mode de vie et des revenus modestes (contrasté d’ailleurs lors de la scène du fantasme du futur de Diane, ou cette dernière est habillée de manière bien plus « chic », démontrant donc l’importance des costumes et le fait qu’ils sont judicieusement choisis. » Toute l’esthétique du film est donc travaillée aux petits oignons et nous plonge dans un univers unique et très cinématographique, sans lésiner sur le côté réel.

C’est également à travers la musique que Dolan nous surprend dans Mommy et appuie une nouvelle fois son propos. A travers une bande sonore composée principalement de gros succès des années 90-2000, rappelant différentes émotions, la musique a plus d’impact sur l’histoire et les personnages qu’on pourrait le penser. Par exemple, l’utilisation de Wonderwall d’Oasis lors de la scène de « libération » et d’ouverture du cadre marque un tournant dans l’histoire, et une grande sensation de liberté. Ce n’est d’ailleurs pas seulement au spectateur que cet effet est transmis mais également à Steve lui-même, équipé d’un casque à ce moment-là. La musique est également un prétexte pour rapprocher, pour nouer des liens, notamment lors de la scène ou les trois personnages chantent ensemble une chanson de Céline Dion. Encore une fois, le réalisateur a dans ce cas-là utilisé judicieusement la musique dans son œuvre, elle n’est pas simplement un bruit d’ambiance, mais une réelle plus-value, qui a du sens dans le récit. Sans oublier l’utilisation de l’épique Experience de Ludovico Einaudi, une musique certes très utilisée mais qui transmet avec justesse le tumulte d’émotions ressentis lors de la scène intense du rêve de Diane. Xavier Dolan justifie d’ailleurs lui-même ses choix d’utilisation de musiques dans le film : « La musique est vraiment intra-diégétique […], c’est le répertoire populaire, c’est les chansons qui ont marqué, qui jouent à la radio, qui sont susceptibles d’avoir marqué la vie des gens. »

Pour ajouter une critique purement personnelle, je trouve que les 20 dernières minutes du film ne sont pas nécessaires, et je trouve que la scène du rêve du Diane interrompu par le passage au vert et le frissonnant retour à la réalité était un final parfait, qui je pense m’aurait marqué bien plus que la véritable scène finale que je trouve légèrement trop poussée (reproche absent tout le reste du film).

En conclusion, Mommy est un film poignant et touchant dans lequel Xavier Dolan jongle avec justesse à travers toutes les émotions, créant un récit réel, marquant, mais qui ne déborde jamais, et n’en fait jamais trop. Il parvient dans cette œuvre à créer une histoire cohérente, dans laquelle ses personnages peuvent évoluer, ensemble, ou de leur côté, de manière toujours logique et bien amenée. Chaque personnage est correctement écrit, a sa propre personnalité, ses propres enjeux, ses propres problèmes, et le mélange de tout ce monde fonctionne à merveille dans un film parfaitement construit. Le tout est appuyé par une réalisation millimétrée, dans laquelle Xavier Dolan semble tout maitriser, ne laissant aucun détail au hasard, en passant par le choix des musiques, des décors, et autres nombreux détails créant un univers cohérent et complet. C’est à travers également des choix artistiques ambitieux, osés et modernes que Dolan va montrer au spectateur toute l’étendue de ses capacités et de son imaginaire. Mommy est une franche réussite, utilisant des techniques et des procédés efficaces pour intriguer le spectateur, et le garder auprès des personnages, le faisant pénétrer au sein de leur intimité, et créant rapidement une attache entre le spectateur et les personnages. C’est également un film qui présente une relation en trio parfaitement agencée, dans laquelle aucun des personnages n’est mis de côté, mais ou au contraire chacun se complète tout en gardant son individualité et son ipséité. En clair, un film audacieux, tant dans la forme que dans le fond, mais qui réussit clairement son objectif de nous tourmenter et de nous faire passer par une multitude de sentiments, son objectif de nous faire entrer dans la vie de ses personnages, sans filtres, sans détours, son objectif de nous toucher, de nous marquer, de nous faire rêver, pleurer, mais surtout voyager.

Astrance
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films vus en 2023

Créée

le 27 mai 2023

Critique lue 111 fois

1 commentaire

Astrance

Écrit par

Critique lue 111 fois

1

D'autres avis sur Mommy

Mommy
HugoLRD
10

Liberté. Claque. Monument.

Je n'arrive pas encore à pleurer. L'état dans lequel j'étais, après cette dernière image époustouflante, ne veut pas s'en aller. Un tourbillon intérieur incroyable, quelque chose de viscéral, qui...

le 27 sept. 2014

172 j'aime

19

Mommy
Clairette02
9

Cause you and I, we were born to die

Dolan, tu as réussi à me faire aimer Céline Dion. Dolan, tu m’as fait verser à peu près 15 litres de larmes en 2h.
 Dolan, tu me ferais presque aimer le mot « tabernacle ». Dolan, tu méritais la...

le 4 oct. 2014

161 j'aime

25

Mommy
Gand-Alf
8

Prisoners.

Prix du jury au festival de Cannes en 2014, Mommy permet à Xavier Dolan d'être le second plus jeune cinéaste à remporter ce prix, juste derrière Samira Makhmalbaf, réalisatrice du Tableau noir en...

le 20 oct. 2015

125 j'aime

5

Du même critique

Portal 2
Astrance
9

Super expérience

Excellent jeu. Je le fais un peu tard après Portal premier du nom qui pour moi n'est finalement qu'une démo de cet opus. Le gameplay et les énigmes sont ingénieuses, en reprenant le principe qui...

le 6 avr. 2021

1 j'aime

Mommy
Astrance
9

Mommy, ou commence s'en sortir lorsque tout semble fini

Xavier Dolan est considéré par beaucoup comme un réalisateur d’exception, voir un prodige du cinéma.Plongé très jeune dans le milieu, le réalisateur québécois, originaire de Montréal, et âgé...

le 27 mai 2023

1

Drive My Car
Astrance
10

Drive My Car, ou le jardin secret d'un personnage discrètement tourmenté

Sachez que cette critique a été rédigée pour un devoir scolaire !! Drive My Car est un film dramatique réalisé par Ryusuke Hamaguchi, réalisateur japonais né le 16 décembre 1978. Il est notamment...

le 29 mars 2022

1