Rétine et pupille
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Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
Jean Eustache se remémore les infimes scénettes de son enfance dans les années 50. Si le ton visait à restituer la banalité de cette vie étriquée de province, alors le réalisateur y est parvenu avec brio. Même les moments d'initiation de l'adolescence ressemblent à des reportages sur l'industrie textile. Le seul démarquage par rapport au contexte des années 50 est l'absence totale de reconstitution historique dans les lieux, les tenues et le style. Tout est authentiquement inauthentique dans cette longue exposition d'une fade existence.
Néanmoins on peut ajouter que c'est une des marques de fabrique des films des années 70 que d'opter résolument pour l'anachronisme.
Autre avantage du film, il est si terne qu'on l'oublie très rapidement et qu'on peut le revoir à l'envi sans en conserver aucun souvenir.
Créée
le 5 juin 2022
Critique lue 69 fois
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