Mélancholia est un drame écrit par Lars Von trier réalisateur danois, auteur de films tels que Dancer in the dark, Antichrist, Dogville ou encore Nyphomaniac .
le film est construit en 2 parties :
- La 1e intitulé Justine raconte le mariage de ce personnage, une jeune femme atteinte de mélancolie, son état d'esprit la rend incapable d’être heureux et la fait sombrer progressivement dans la dépression .
La 2e seconde partie porte le nom de Claire , la sœur de Justine. Celle ci décide de prendre en charge sa sœur, tandis que mélancolia une gigantesque planète qui s'apprête heurter la terre .
Lars Von Trier évoque ainsi les thèmes tels que les relation familiales et bien sur la dépression , la mélancolie, sujet récurrent dans la filmographie du réalisateur le tout sur fond d’apocalypse .
Lors de la scène d’exposition Lars Von Trier met déjà l’apocalypse en scène , la séquence semble a priori répondre a toutes les attentes de la scène d’exposition , elle introduit en effet les principaux personnages du film ainsi que leurs caractéristiques .
**Analyse 1e scène**
Dans le 1e plan de la séquence Justine est filmé en gros plan ,le spectateur prit a parti par le regard caméra , est ainsi invité des l’ouverture du film a s'identifier aux personnages, il est alors saisi par ce regard vide ce plan semble par ailleurs imprégner par le mélancolie de Justine, de plus la chute d'oiseaux mort en arrière plan peu être perçus comme son paysage mentale et renvoie a la dépression du personnage ,que nous dit alors le réalisateur de ce sentiment ?
il se caractérise par une pesanteur, l'idée de chute revient d'ailleurs sur le plan de la chute du cheval , cette mélancolie se caractérise aussi par quelque chose de mortifère : animaux mort, feux qui détruit tout .... mais semble aussi touché par une conscience du aigu temps
le personnage est t-il alors ecraser par une angoisse de mort?
chaque personnage semble être caractérisée par un astre :
- Justine : mélancholia
- Claire : Terre
- Léo ( fils de claire): lune , la lune gravite autour de la terre comme un enfant autour de sa mère
si cette séquence comporte tout les élément d'un scène d'exposition
le film s'ouvre pourtant sur la fin du monde .
en mettant en scene l'apocalyspe dès la séquence d'exposition de son film lar von triers introduit une idée de boucle. Le film s'ouvre et se terminera probablement par la fin de monde. Le rythme de montage , la composition des plans entre autres font de cette séquence une scène onirique et laisse planer tous ce que va advenir.
Lars Von Trier accentue ainsi le coté dramatique de son film en y introduisant une sorte de fatalité
le réalisateur semble invité le spectateur a regarder la fin du monde aux cotés des personnages à travers le prisme d'une famille , une sorte de microcosme , il peut ainsi jouer sur les décors , symbole de notre civilisation riche .
On observe également une alternance des échelle de plan de gros plan a des plan de l’échelle nôtres planète , le réalisateur élargie son résonnement ce n'est plus l'histoire d'un personnage dépressif mais une civilisation entière qui est mise en avant ,il crée une réflexion sur la vanité , la valeur de l’espèce humaine allant jusqu’à la désacraliser, de plus il joue avec le temps le jeu sur les ralenti manifeste une volonté possible de sa part de dilater le temps de rendre le spectateur attentif a chaque détail et renvoie surtout a une urgence.
mais mal grès cette idée de fatalité de cataclysme inéluctable , il met en scène une vision idéaliste presque fantasmée de apocalypse, a une image de Justine dépressive laissant proposer une justine lumineuses et légère
d'un coté des pigeons lourd qui tombe et de l'autre la luciole légère qui virevolte. De même melancholia et la terre semble littéralement danser au rythme de la musique ( Richard Wagner: Tristan und Isolde ), le cinéaste réalise un parallèle entre amour et mort et pulsion de vie et pulsion de mort .
les référence a l'art sont flagrante ( Les chasseur dans la neige de Bruyelle ) , les plan sont d'ailleurs composé et filmer comme des véritables tableaux)
le titre est une référence au peintre Albrecht Dürer , Lars Von Trier semble mettre en parallèle la mélancolie et la création artistique,.
La mélanchoie est une pesanteur, un anéantissement mais aussi un sursaut de vie, une énergie, une source d"inspiration , un moteur de création artistique,
Lars Von Trier remet donc en scène une réflexion sur la vanité , la mélancolie mais également l'art auquel il rend hommage tout au long de la scène d'exposition , il livre un oeuvre très référencé , tout au long en impliquant le spectateur par une esthétique envoûtante par des images sensitives qui font écho a notre pulsion de vie ou de mort.